Les plages de la côte ouest et du sud

10 Août

Nous nous posons quelques jours à Hikkaduwa, une station balnéaire des années 70 prisée par les hippies et aujourd’hui par les surfeurs. La plage est belle mais sans vraiment de charme, très peu de palmiers bordent la côte et les hôtels directement posés sur la plage s’enchaînent. C’est triste sachant qu’à certains endroits, la plage est quasi inexistante, la mer gagne du terrain et mange peu à peu la côte…

Curieux d’aller découvrir les soit-disant « plus belles plages du pays », nous allons en bus jusqu’à Bentota en passant par Induwura. Les plages sont belles mais rien de paradisiaques, certaines sont bordées de gros complexes hôteliers. Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons au Kosgoda Turtle Centre en espérant qu’ils relâchent des bébés tortues aujourd’hui. Mais ce ne sera pas le cas, la mer est trop déchainée (marée d’août). Dommage!

Après 5 jours passés à Hikkaduwa, nous décidons de passer notre dernière semaine à Mirissa sur la côte sud du pays. Nous rempruntons à nouveau le train qui borde la côte jusqu’à Galle et enchaînons avec un bus. A certains endroits sur la route, nous sommes impressionnés par le nombre de tombes et maisons abandonnées suite au désastre du tsunami en 2004.

Le programme de notre dernière semaine : lecture, bronzage et repos sur ce joli croissant de plage bordé de cocotiers…

Seb fera tout de même un aller-retour jusqu’à la plage d’Unawatuna et la ville de Welligama.

Nous commençons désormais à compter les jours et nous sommes heureux de rentrer. Qui l’aurait cru ?

Notre dernier trajet sera peut-être le plus rude. Après demain, nous partons pour plus de 36h de voyage qui nous amènera de Colombo (Sri Lanka) à Madras (Inde) où nous passerons 12h dans la zone de transit internationale à attendre notre vol pour Londres. De là, nous enchaînerons avec un vol pour Amsterdam et enfin Barcelone où nous sommes attendus par des amis, avant de rentrer quelques jours plus tard finalement en France.

Nous avons hâte de tous vous retrouver 😉

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Le Fort de Galle

31 Juil

Après Kandy, nous nous orientons maintenant sur la côte sud du Sri Lanka où le temps devrait être moins clément étant donné que c’est la période de la mousson. Mais rien de tout çà pour le moment, nous sommes accueillis à Galle par un grand ciel bleu et un soleil brûlant.

L’ambiance régnant à l’intérieur de la cité médiévale est très différente comparé au reste du Sri Lanka : petites boutiques d’art, restaurant trendy, etc. Une vraie jolie ville. C’est juste parfait pour mon anniversaire 😉 Et surtout un bon prétexte pour se faire un bon restaurant 😉

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Esala Perahera à Kandy

29 Juil

De retour à Kandy pour la plus grande fête annuelle de l’île : l’Esala Perahera (Fête en l’honneur de la dent sacrée de Bouddha). Durant 10 jours (Du 22 juillet au 2 août), la ville est en pleine effervescence, et cela jusqu’à la pleine lune, le 2 août.

Comme à Katagarama, un cortège défile dans les rues de la ville sauf que celui-ci est bien plus important : des milliers de danseurs, jongleurs de feu, musiciens, percussionnistes et de nombreux éléphants (apparemment une centaine) parés de tuniques décorées de pierres précieuses et de guirlandes électriques (oui, c’est un peu bizarre le coup des guirlandes…).

La ville est bondée et les Sri Lankais s’assoient sur le sol dès le début d’après-midi, il est impossible de marcher sur les trottoirs alors que le spectacle ne commence qu’à 20h30… Nous prenons place vers 19h, debout derrière eux, l’attente est longue surtout que nous ne sommes pas à la sortie du temple où débute la procession. Les gens sont agglutinés les uns contre les autres, certains tentent de forcer le passage, ce n’est pas très agréable.

Après deux d’attente, le cortège arrive enfin… Nous sommes un peu déçus, nous ne voyons pas très bien. Nous apercevons entre deux têtes : les claqueurs de fouet, jongleurs de feu, danseurs, porteurs de drapeaux aux bandes multicolores (les couleurs du bouddhisme) mais pas aussi bien qu’à Katagarama où nous étions finalement aux premières loges…  Une heure plus tard, nous repérons enfin la fameuse relique de la dent de Bouddha qui repose sur un majestueux éléphant somptueusement décoré. Nous nous attardons pas, nous décidons de rentrer, la foule est trop oppressante. Et nous regrettons un peu de ne pas avoir acheté une place dans les gradins…

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Nuwara Eliya

27 Juil

Dernière étape dans les montages : Nuwara Eliya, une petite ville estivale très prisée par les colons britanniques à l’époque et l’est aussi aujourd’hui par les Sri Lankais où certains d’entre eux (les plus fortunés) viennent jouer au golf, parier lors des courses hippiques, etc…

Située à environ 1900m d’altitude, le  climat y est encore plus frais : entre 10 et 20°C. Le pull est d’ailleurs de rigueur à la tombée de la nuit. Et qu’est-ce que c’est agréable !

L’atmosphère est restée très british à certains endroits dans la ville, on y retrouve quelques maisons en briques rouge, des villas de style tudor, de beaux jardins à l’anglaise, un golf, un hippodrome, etc…

On fait quelques passages éclairs dans les hôtels les plus classes de la ville (et aussi vestiges de la colonisation) en se faisant passer pour de potentiel clients (Pourtant pas trop le style en look backpackers) pour visiter les salons, bibliothèques et salles de réception.

Puis, nous allons visiter la fabrique de thé de San Pedro, à quelques à l’extérieur de la ville mais celle-ci ne fonctionne pas en journée, c’est dommage. On nous fournit tout de même quelques explications sur le processus de flétrissage, roulage, fermentation et séchage mais sans les feuilles c’est un peu moins intéressant….

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Haputale

25 Juil

Depuis Ella, nous rejoignons Haputale en train de montagne. Le trajet est agréable, nous roulons à flanc de colline entre les plantations de thé.

A Haputale, nous nous levons de bonne heure pour aller se balader dans les plantations de thé. Nous montons avec les locaux en minibus jusqu’à la fabrique de thé de Dambatenne, créée par Sir Thomas Lipton en 1890. Puis, depuis la fabrique, nous enchaînons avec un autre minibus (bondé de passagers, certains sont presque sur nos genoux) sur une petite route sinueuse serpentant au milieu des plantations de thé. On nous lâche quelques kilomètres plus loin et continuons notre ballade jusqu’au Lipton Seat, un endroit où Sir Thomas Lipton aimait venir pour admirer ses plantations et la vue sur la région. C’est vrai que le panorama est assez chouette, et nous avons beaucoup de chance, le ciel est bien dégagé même s’il est un peu brumeux (nous sommes en période de mousson), il nous empêche tout de même de voir la côte.

Nous redescendons ensuite à Dambatenne à pied, en empruntant de petits raccourcis à travers les théiers.

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Pèlerinage à Kataragama

24 Juil

Sur un coup de tête, on décide de se rendre à Kataragama  où il y a actuellement lieu un festival religieux (rejoignant les pèlerins que nous avions rencontré lors de notre virée en scooter à Arugam Bay).  On fait un aller-retour depuis Ella 3/4h de bus.

Katagarama accueille pendant 10 jours en juillet/août hindouistes, bouddhistes et musulmans venant honorer le dieu protecteur Skanda. Depuis des siècles, des milliers de pèlerins y viennent prier et demander l’accomplissement d’un vœu. Puis, le soir vers 20h30, une immense procession commence. Comme la plupart des Sri Lankais, nous prenons place derrière des barrières sur le sol et attendons le spectacle. Nous ne sommes pas déçus des centaines de danseurs défilent : danses de fouets, de feu, et d’éléphants sur fond de roulements de tambour.

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Ella’s Rock

23 Juil

Après une semaine de farniente, on reprend notre chemin en direction des montagnes. Nous sommes désormais à la recherche d’un peu de fraîcheur.

Le propriétaire de notre guesthouse nous donne quelques indications pour aller randonner jusqu’au Ella’s Rock. Pour y accéder, on commence par longer la voie ferrée sur 2,5km, nous ne sommes pas très rassurés à l’idée de croiser un train dans un virage. Et ça ne manquera pas mais heureusement quelques locaux qui empruntent les voies de chemin de fer comme route tous les jours, nous mettent en garde juste avant son arrivée. Puis, on continue notre ascension à travers quelques théiers à l’abandon et une forêt d’Eucalyptus. Une fois arrivés en haut, le panorama est splendide, une belle vue sur les montagnes environnantes et Ella en contrebas.

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Farniente à Arugam Bay

16 Juil

Direction Kalkuda, décrit par le Lonely Planet comme le genre de plage paradisiaque qui donne envie de jeter son billet retour. On y reste finalement moins d’une heure. On s’attendait à trouver de charmantes guesthouses sur la plage mais pas vraiment. Pas mal d’hôtels ont apparemment été rasés lors de la guerre civile et le tsunami a dû emporter le reste. C’est bien dommage, nous nous serions bien posés dans cette belle baie déserte. Un peu déçus, nous décidons de prolonger notre route jusqu’à Arugam Bay, à seulement 100 km plus sud mais le trajet n’en finit plus… Comme d’habitude, nous nous arrêtons de nombreuses fois pour prendre des passagers sur le bord de route et le bus est bondé. Épuisés, nous arrivons à la tombée de la nuit.

Arugam Bay c’est une jolie plage en forme de croissant de lune très connue pour être un excellent spot de surf au Sri Lanka. Et en effet soit il y a beaucoup trop de surfeurs soit les vagues sont vraiment trop grosses pour nous. Tellement que nous ne sommes pas tentés de reprendre la planche de surf pour continuer notre apprentissage de Kuta. On fera rapidement du bodyboard mais sans plus.

On reste quasi une semaine-là. Le temps de se reposer, jouer dans les vagues, bronzer et mettre un peu à jour le blog (pour une fois, Internet fonctionne correctement).

Sur la fin de la semaine, on se bouge tout de même un peu et on se loue un scooter pour découvrir les environs. On commence par Wiskey Point, un autre spot pour les surfeurs, et en effet, à part eux, il n’y a pas grand monde. La plage est sublime : une côte sauvage avec de beaux rouleaux. Puis, nous allons jusqu’à Okanda, dernier village avant l’entrée de la réserve de Yala. Sur notre chemin, on croise de  nombreux pèlerins. Ils traversent le Sri Lanka à pied pour le pèlerinage de Padra Yatra à Kataragama, une ville un peu plus au sud après le Parc National de Yala. Nous les admirons…

On ne croisera pas d’éléphants sauvages sur notre route, nous sommes un peu déçus même si en croiser un nous faisait un peu flipper étant donné qu’ils peuvent charger… Dans la région, les locaux les craignent vraiment au point où les villages sont encerclés de clôtures électriques de 2m50 (Un peu à la Jurassik Park ;))

A défaut d’avoir vu des éléphants, on cherche le crocodile lake. Ce n’est pas vraiment un lac mais plutôt un petit cours d’eau où on peut observer quelques crocodiles d’environ 2m ou un peu plus. Il n’y en a pas beaucoup mais ça nous suffit amplement. Pas très rassurés avec la nuit qui tombe, nous rentrons.

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Trincomalee

13 Juil

Direction la région de Trincomalee, la capitale de la Province de l’Est.

Nous sommes désormais au cœur de la culture tamoule et où ont lieu malheureusement les terribles massacres lors de la guerre civile qui ont opposé pendant près de 26 ans, l’armée sri-lankaise aux séparatistes tamouls, les Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE) qui combattaient pour un Etat tamoul indépendant. Lors de notre passage, rien ne laisse présager qu’il y a eu la guerre ces dernières années à part la forte présence de militaires.

Nous nous posons à Uppuveli, à 6/7 km de Trincomalee, une charmante petite plage bordée de quelques cocotiers et hôtels sur la plage. C’est tranquille. Les touristes commencent à affluer à cette saison, les hôtels sont souvent complets. Nous nous posons donc dans les terres, rien de paradisiaque mais ça nous conviendra pour 3 jours. Le tourisme semble se développer à nouveau dans la région après la guerre et le tsunami de 2004. Ce dernier est à peine visible, on peut entrapercevoir quelques maisons détruites et abandonnées… Nous n’osons pas trop en parler avec les locaux car nous savons que beaucoup d’entre eux ont perdu des proches…

Nous ferons un petit tour à Nilaveli, une autre plage à 7/8 km d’Uppuveli. Selon, le Lonley Planet, cela serait la plage la plus paradisiaque du pays. Nous allons donc voir par nous-même. Déception…  Celle-ci ressemble fortement à Uppuveli et est bordée par une base militaire…

Le dimanche, on fera un petit tour à un temple indou entre Uppuveli et Navali et à Trincomalee.

On s’arrête d’abord, au temple hindou de Pathiracali Ambal, dédié à Shakti, la « déesse Mère ». Par chance, nous avons la chance d’assister à un mariage tamoul. Les mariés sont splendides et charmants. Ils nous font des petits signes pour qu’on vienne personnellement les prendre en photo.

Nous nous baladons dans le Fort Frederick, un vieux fort hollandais situé sur une péninsule à l’Est au Nord du centre-ville. Il y a encore une présence militaire mais celui-ci est libre d’accès. De nombreux pèlerins y passent pour accéder au temple hindou de Koneswaram, un des plus vénérés du Sri Lanka surplombant la mer au bout de la péninsule.

Nous apercevons de nombreux petits berceaux  et drapeaux accrochés dans les arbres surplombant la mer, ils sembleraient qu’ils soient installés par des femmes ayant des problèmes de fécondité. Puis certains hommes brisent des noix de coco : leurs vœux seront réalisés si celles-ci sont cassées en une seule fois.

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Anuradhapura

9 Juil

Petite balade à Mihintale (à une dizaine de km d’Anuradhapura),  où aurait eu lieu la fameuse rencontre entre le roi de Lanka et des émissaires bouddhistes qui auraient importé le bouddhisme dans l’île (IIIème siècle avant J-C.). Le site serait né de la commémoration de cette rencontre et on y aurait fondé le plus ancien stûpa de l’île.

Le lendemain, on se loue des vélos pour visiter la cité sacrée d’Anuradhapura créée autour de «l’arbre de l’illumination», le «figuier» de Bouddha dont la bouture aurait été rapportée d’Inde par le fondateur d’un ordre bouddhiste, Sanghamitta. La capitale politique et religieuse fut abandonnée après une invasion en 993 après J.-C. Celle-ci a longtemps été cachée par une épaisse jungle.

On commence donc la visite par l’arbre sacré, le Sri Maha Bodhi. Puis, les ruines du Palais de Bronze où ils ne restent que les colonnes de cette immense palais. On se dirige ensuite vers la Dagoba de Ruwanweliseya. Un magnifique dagoba blanc cerné d’un mur où figurent des centaines d’éléphants serrés les uns contre les autres. On reprend ensuite les bicyclettes et direction le sud de la ville, le temps de visiter Isurumuni, un petit temple troglodyte qui abrite quelques sculptures datant du IIIe siècle av. J.-C. La sculpture la plus populaire est celle  des « Amants», qui représente le Prince Saliya, fils du grand roi Dutugamunu, et sa maîtresse, Asokamala. Par amour, il a renoncé au trône pour l’épouser, elle appartenait à une caste inférieure. On longe ensuite le réservoir et tentons  maintenant de rejoindre le cœur de la citadelle en essayant de passer à travers les différents postes de garde. Etant donné que le site est très étendu, il est assez facile de passer à travers les mailles du filet et de ne pas avoir à payer les 25$ par tête. On passe donc devant le Dagoba de Thuparama, le plus vieux du Sri Lanka. Il aurait été érigé pour contenir la clavicule droite de Bouddha. On continue de se balader au milieu de ruines, certaines n’en valent pas vraiment la peine, ils ne restent que les fondations, c’est dommage. Un peu plus loin, on se fera courser par une pseudo garde, mais on continuera notre trajet sans s’arrêter (oui, c’est moche !) C’est aussi en demandant notre chemin pour revenir en ville que nous nous ferons quasi contrôler. On leur expliquera que nous nous sommes perdus…

Et enfin on passera par le gigantesque Dagoba Jetavanarama. Autrefois, il devait atteindre plus de 100 mètres mais n’en mesure plus que 80 m aujourd’hui. Lors de son édification au IIIème siècle avt. JC., il s’agissait du troisième plus haut monument au monde, après les deux principales pyramides d’Égypte.

Voilà une bonne journée passée sous un soleil torride.

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Safari dans le Parc National de Minneriya

7 Juil

Arrivés à  Polonnaruwa,  2ème capitale du Sri Lanka après la destruction d’Anuradhapura en 993. Possibilité de visiter l’ancien royaume mais une fois de plus le prix du billet nous freine…  (25$ par personne). On fera l’impasse. Dommage…

Par contre, on se laissera tenter par un safari dans le Parc National de Minneriya où on a pu observer une centaine d’éléphants sauvages en fin d’après-midi près d’un lac. Grandiose !

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Dambulla & Sigiriya

6 Juil

Nous partons en direction de Dambulla, étape intermédiaire de quelques heures (le temps de visiter les temples troglodytes) avant de rejoindre Sigiriya, le fameux « Rocher du Lion ».

Voyager à bord des bus sri lankais est une expérience pour seulement quelques centimes d’euros le trajet (100 km coûte environ 1€…). Musique sri lankaise à fond la caisse, guirlandes électriques à l’avant du bus ornant les icônes religieuses et tous les froufrous qui vont avec… Sans oublier, les chauffeurs de bus qui roulent comme des dératés. Et enfin, un maximum d’aération avec les fenêtres ouvertes pour mieux ‘’bouffer’’ de la poussière… Résultat, nous sommes tous noirs.

Après 2 petites heures de bus, on s’arrête donc à Dambulla, un monastère composé 5 grottes en haut d’une colline datant du 1er siècle avt. JC et accueille 157 représentations de Bouddha. Les peintures murales recouvrant le plafond des temples sont justes superbes et incroyablement bien conservées.

On reprend ensuite le bus en direction de Sigiriya. On nous lâche à nouveau sur le bord de la route et posons nos affaires dans une petite guesthouse avec vue sur le fameux rocher (370 m de haut) aux parois abruptes  qui sort de nulle part et domine la jungle. Quelques ruines d’une citadelle subsistent en haut du rocher.

Le panorama est magnifique mais on déchante un peu lorsqu’on apprend le prix du ticket d’entrée… 30$ par personne ! Encore l’année dernière, il existait un billet forfaitaire à 50$ pour visiter les 3 plus gros sites culturels du Sri Lanka mais celui-ci n’existe plus, maintenant, il faut sortir entre 25 et 30$ par site et par personne. Ça nous calme un peu… Seb m’attendra en bas pendant que j’irai visiter seule le rocher.

La visite commence par les jardins royaux qui se composent de jardins d’eau, jardins de pierres et jardins en terrasses. Puis, il faut emprunter une série d’escaliers en colimaçon menant à une galerie aménagée dans la paroi rocheuse où il est possible d’admirer de superbes fresques : les Demoiselles de Sigiriya à moitié dénudées. Elles sembleraient dater du Vème siècle, elles sont magnifiques surtout avec la lumière du coucher du soleil. Puis, direction  »mur du miroir » où un guide me montre quelques écritures en cinghalais sur un mur dont certains dateraient de plusieurs siècles.  J’arrive ensuite aux fameuses pattes du Lion (elles ont donné le nom au rocher) où autrefois, un gigantesque lion en brique devait être assis à l’extrémité du rocher.  J’enfile une tenue d’apiculteur pour faire l’ascension du rocher, quelques essaims de guêpes se sont installées sur la paroi du rocher et attaquent régulièrement les visiteurs lors de leur montée… Et me voilà, tout en haut ! La vue est très jolie mais il ne reste plus grand-chose, seulement quelques ruines.

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Kandy

4 Juil

Transit à KL

Après un court stop over d’une journée à KL où nous en profitons pour aller visiter la mosquée nationale qui peut accueillir jusqu’à 15 000 fidèles (mais malheureusement fermée à l’heure de notre passage) et les tours Petronas que nous n’avions pu faire lors de notre premier arrêt.

L’arrivée au Sri Lanka

Nous voilà en route pour notre dernier pays le Sri Lanka et une première journée épique. Après un réveil à 3h du matin pour prendre l’avion, l’arrivée aux douanes est un peu plus compliquée que prévue. Notre visa électronique ne semble pas activé alors que nous avions bien reçu la confirmation par mail de sa validité pour 30 jours. On nous demande du bakchich au comptoir des douanes. Nous refusons de payer mais sortons malgré tout de l’aéroport en règle.

Entre temps, pendant que Seb se renseigne d’ores et déjà sur le transit de nos bagages lors de notre vol retour pour éviter de payer un visa lors de notre stop over en Inde, je me fais gentiment interroger par les jeunes policiers Sri Lankais au départ du Terminal. Ils viennent voir moi en remontant leur badge et le sourire jusqu’aux oreilles. Les questions posées : Ta nationalité ? Tu fais quoi à attendre ? T’es seule ? T’as quel âge ? Et ton métier ? Tu gagnes combien ? Bref, à mourir de rire… Ça n’a rien de sérieux, ils veulent juste passer le temps en ma compagnie… Et ils me font des petits coucous en partant… Énorme !

Direction, les transports publics pour rejoindre Colombo. Et là, depuis le bus, on voit la redistribution du Toblerone et cigarettes par un douanier à la sortie du Terminal… On se sent que le pays n’a pas fini de nous étonner…

S’en suit 3 trajets en bus public surbondés.  Nous voilà au département de l’Immigration à Colombo pour prolonger notre visa (grâce aussi sur le dernier trajet à la gentillesse d’une charmante Sri Lankaise qui nous amènera jusqu’au bâtiment. Temps qui s’avérera précieux par la suite).

Initialement pas prévu, notre petit périple s’est rallongé d’un mois. Je reprendrai le travail en septembre et non en août comme il l’était initialement prévu.

Le lieu est assez déroutant au début, à tous les étages ou presque, des marchands de boissons, de nourriture et autres au milieu des différents offices / services du ministère. Finalement après quelques heures d’attente (3h, finalement peu) avec une photo et environ 30$ par personne, notre visa prolongé d’un mois nous sera délivré!

Mais la journée n’est pas finie, bien qu’épuisé nous voulons quitter Colombo, la capitale et on saute dans un train en direction de Kandy. Nous embarquons en 2nde classe à bord d’un train datant certainement d’après-guerre. C’est un peu comme en Inde, le train ne roule pas trop vite, les vitres et portes grandes ouvertes. Le paysage commence à défiler sous nos yeux mais nos yeux se ferment peu à peu. Le paysage est à priori sublime, on en verra quelques bribes dans un semi sommeil.

Kandy

Le lendemain, on commence la journée par une balade autour du lac de Kandy. Tortues, varans d’eau et singes sont sur les berges. Puis, visite du fameux Temple de la Dent, où, selon la légende, il enfermerait une relique de la dent de Bouddha qui aurait été dérobée sur le bucher funéraire du Bouddha en 483 av. JC. En fait, on ne voit pas grand-chose. Il faut venir lors des cérémonies à 9h30 ou 18h30 pour voir le fameux coffret en or où elle est enfermée.

C’est à Kandy où on testera nos premiers riz curry. Mais très rapidement, nos palais commencent à s’en lasser…

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Kuta Bali

30 Juin

Beaucoup de voyageurs nous ont déconseillé Kuta, le lieu le plus touristique de l’île de Bali. Finalement, ce n’est pas si terrible que çà. Certes, on est loin du petit village des années 50-60. C’est aujourd’hui un lieu bondé de bars, de discothèques, de surf shops et d’australiens, tous plus bronzés et musclés les uns que les autres mais on s’y attendait. Donc pas de déception. Puis, c’est plus pratique pour nous pour rejoindre l’aéroport de Denpasar dans 3 jours.

Durant ces 3 jours, on profite donc de la plage. C’est vrai qu’elle est plutôt belle, une longue plage de sable blanc mais où il est difficile d’être tranquille. On vient vous vendre des leçons de surf, des sarongs, lunettes, glaces, etc… Bref, la liste n’en finit plus ! Sans compter les touristes des îles voisines (Lombok et Java) qui viennent vous voir pour être pris en photo avec eux… (Surtout quand Seb me laisse sur la plage, je deviens une proie facile) Parfois difficile de refuser, ils sont tellement gentils. Ah, j’ai aussi oublié, les étudiants qui viennent discuter avec nous pour perfectionner leur anglais !

Le soir, on retrouve Sandrine & Antoine au Sky Garden une des boîtes de nuit sur Legian Street offrant des cocktails gratuits de 21h à 22h aux touristes. On n’en ratera pas un 😉

En étant à Kuta, la Mecque des surfeurs, impossible de passer à côté. On fera une initiation d’une heure, juste le temps de savoir monter sur la long board. Et ça nous suffira ! On revient HS et brulés au ventre et aux genoux ! Mais on est prêt à recommencer.

Il est temps pour nous de nous envoler pour Kuala Lumpur et rejoindre notre dernier pays, le Sri Lanka. Une nouvelle fois un peu triste de quitter un pays… Les indonésiens sont tellement gentils. Bref, on reviendra, il y a encore pas mal d’endroits qu’on n’a pas eu le temps de visiter !

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Road trip en scooter à Bali

25 Juin

Plusieurs rencontres nous ont donné envie de faire un roadtrip en scooter.Nous laissons donc nos gros backpacks à l’hôtel et partons avec nos petits sacs à dos sur le dos pour 5 jours.

1er jour :

A quelques kilomètres d’Ubud, nous allons nous perdre dans les terrasses de riz en empruntant des petits chemins uniquement accessibles à moto et à pied.

Nous nous arrêtons ensuite à Pura Tirta Empul près de Tampaksiring, un temple construit en 926. Il abrite des bains alimentés par une source sacrée. Beaucoup de balinais viennent se baigner ici pour demander une guérison.

Puis 2 km plus loin, à côté de Gunung Kawi, nous allons visiter le Rocky Temple. 10 sanctuaires (ou ‘’candi’’  en indonésien) de 7 m de haut creusés directement dans la roche en contrebas d’une vallée. Pour rejoindre ce temple, nous descendons230 marches au milieu de marchands de souvenirs et de rizières avant d’atteindre une arche en pierre où coule paisiblement une petite rivière. Les monuments et non les tombeaux royaux ont été construits à la mémoire des rois défunts et à ses épouses. L’endroit est assez joli et paisible.

Nous enfourchons à nouveau le scooter, et direction cette fois-ci, du volcan Gunung Batur. Nous empruntons à nouveau les routes secondaires histoire d’échapper à la circulation même si celle-ci s’est raréfiée sur les grands axes. La route y menant est parfois un peu détruite mais rien comparé à Kuta Lombok. La vue est superbe malgré que celui-ci soit un peu embrumé. Depuis là-haut, on voit bien les dernières coulées de lave. Nous profitons de l’après-midi pour descendre dans la caldera et longer le lac. Il est possible de monter le volcan au petit matin pour le lever du soleil mais la vue de notre chambre nous suffira cette fois-ci.

2ème jour

En route pour le temple Besakih. Ce temple posé sur le flanc du Mont Agung, représente le plus important et le plus vieux temple de Bali (XIVème et XVIIème siècle). La journée commence bien car nous nous faisons contrôler au bout de 10 km par la police. Nous serons chanceux, cela sera seulement un contrôle de papiers. Apparemment, ils demandent parfois (voir souvent) un petit billet de 50 000 ou 100 000 IDR (soit 5 ou 10 €) même si tout est en règle…

On décide de pousser notre virée en scooter jusqu’à Amed, un petit village authentique sur la côte au nord-est de Bali où il fait bon vivre. La région est calme et les touristes paraissent être moins présents. A vrai dire, on n’a pas vraiment compris pourquoi… car Amed est un véritable havre de paix.

Même si c’est une plage de galets et de sable noir, les fonds marins sont justes exceptionnels ! A seulement 10 mètres du bord avec masque et tuba, on côtoie une multitude d’espèces de poissons et de coraux de toutes les couleurs. On se serait bien laissé tenter par une plongée sur l’épave du cargo américain ‘’US Liberty Ship’’ torpillé par les Japonais en 1942 mais ce sera pour une prochaine fois.

Vers 16h, nous allons voir un combat de coqs près de la plage. L’ambiance est à 100% masculine. Ça parie dans tous les sens, on ne comprend pas très bien les règles mais on se prend bien au jeu.

C’est à Amed où on se posera dans le meilleur hôtel qu’on n’ait jamais eu de notre séjour en Indonésie, Le Rising Star, un petit hôtel pour petit budget avec piscine face à la mer. Du rêve !!!

On serait bien restés un peu plus longtemps à Amed, histoire de davantage découvrir la côte et les autres villages aux alentours mais nous avons encore quelques kilomètres à parcourir avant de rejoindre Lovina, notre prochain stop.

3ème jour :

Nous enfourchons à nouveau le scooter et partons cette fois-ci en direction de Lovina, situé au nord-ouest de l’ile de Bali. Nous voilà partis pour 100km! Le chemin est long et nous avons un peu mal aux fesses. La route longeant la côte est un peu décevante, nous enchaînons petit village sur petit village sans apercevoir la mer. Nous déchantons encore plus lorsque nous arrivons dans les bouchons autour de Lovina. On vient de se rendre compte que nous avons quitté un paisible petit village pour une ville hyper busy… Nous sortons finalement de Lovina pour nous poser à l’extrémité de la ville dans un hôtel Indo-Allemand face à la mer.

Au coucher du soleil, Seb va jouer au volley et au football avec les enfants sur la plage. Je n’aurai jamais vu Seb faire autant de sport durant notre voyage :p

Programme de la soirée : bière, Schnitzel, musique traditionnelle bavaroise et discussion avec un retraité bavarois.

Nous repartirons le lendemain matin sans aller voir les dauphins au large, ni plonger dans le parc nation de Menjangan. On ne peut pas tout faire dans un voyage, il faut en garder pour le 2ème 😉

4ème jour

A quelques km de Lovina, nous nous arrêtons aux thermes de Banjar mais sans nous baigner, les bassins sont chauds mais sans plus et aucune envie de sentir le souffre toute la journée.

Nous nous enfonçons maintenant dans les terres, direction Mundunk, un charmant petit village sur les hauteurs où on peut voir la côte par temps clair (Merci à Seb et Aurélia L.). La région est aussi très connue pour son café Luwak (le café le plus cher au monde), celui que des petites civettes ingurgitent et défèquent après… On testera ! 5€ le café (15€ les 100gr) Beaucoup plus cher en Europe. Son goût ? Assez amer mais aussi super bon ! Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas bu un café si bon en Asie.

5ème jour

Dernière journée à vagabonder sur l’île de Bali. Il est temps pour nous continuer à monter dans les montagnes… Le scooter chauffe un peu au passage. Une fois arrivés là-haut, on tombe nez à nez avec de grands lacs. On s’arrête quelques minutes pour admirer le panorama, puis on repart en direction de Bedugul visiter le Pura Bedugul (Ulun Danu), un temple sur les rives du lac Batran, celui-ci est considéré comme le plus beau temple de Bali. Ce temple est dédié à la déesse des eaux (Meru à 11 toits) ainsi qu’à la déesse du riz (Méru à 3 toits).

Puis, notre dernier et tant attendu arrêt, les terrasses de riz à Jatiluwih qui devraient bientôt être classées par l’UNESCO (enfin selon les ont-dit). Nous avons profité une dernière fois de rouler entre les rizières et surtout de cette sensation de liberté enivrante que procure la balade en 2 roues. Plus de 400 km en 4 j et pas d’accident…

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Ubud

23 Juin

Direction Ubud, le poumon artistique et culturel de l’île de Bali.

Dès notre arrivée à Ubud, nous tombons sous le charme de la ville ou de l’île de Bali… L’atmosphère qui y règne est vraiment très particulière (En même temps, c’est aussi notre 1er réel arrêt à Bali, nous y avions fait que passer la 1ère fois pour rejoindre les îles Gili). On découvre une ville tournée vers le tourisme avec de nombreuses galeries d’art, boutiques, Spa, etc. Tout pour se laisser tenter…

Dès le soir même de notre arrivée, nous essayons de nous plonger dans la culture balinaise en allant voir un spectacle de danse traditionnelle. Il existe plusieurs types de danse. Difficile de choisir parmi tous les spectacles proposés en ville. On se laisse finalement séduire par le lieu, le Water Palace et nous allons voir une danse Lelong. Les hommes, disposés en arcs de cercles jouent différents instruments (flûtes, percussions, gongs  et métallophones), puis les danseurs entrent en scène et s’expriment par des mouvements très précis de la tête, des yeux, cela ressemble un peu à du théâtre dansé. Nous ne sommes pas mécontents de notre choix, le timing est parfait, une petite heure et pas le temps de s’endormir 😉

Le lendemain matin, nous troquons l’appel à la Mosquée par les chants des coqs à 5h du mat’ (Ils en ont tous chez eux). Difficile de dormir en Indonésie…  Au passage, j’aurai bien égorgé celui du voisin !

On en apprend un peu plus sur la religion à Bali. Sur cette île, ils sont principalement hindouistes ou plutôt, ils pratiquent l’hindouisme de Dharma, une loi régissant l’ordre des êtres et des choses. Un mélange en quelque sorte de rites hindouistes, de croyances bouddhistes et animistes.

Difficile de ne pas l’occulter, il y a des temples partout dans la ville, des autels dédiés aux ancêtres et gardiens des lieux dans chaque maison, les rizières aux alentours, etc… et le quotidien des Balinais semble rythmé par des rituels. Tous les matins, les femmes déposent à même le sol de leur maison, magasin, restaurant, hôtel, des petites corbeilles tressées en feuilles de palmiers garnies de grains de riz, pétales de fleurs, argent et encens, etc. Elles auraient pour vocation de remercier les dieux et d’apaiser les démons. Nous sommes impressionnés par le temps qu’elles prennent à confectionner ces offrandes.

Le lendemain matin, quelques hommes et enfants vêtus de blancs marchant dans la rue et dans la même direction nous interpellent. Une cérémonie religieuse se prépare  à un des temples plus loin en contrebas. Nous enfilons un sarong et nous glissons dans la foule. A  priori, nous sommes chanceux car cette procession religieuse a lieu uniquement deux fois par an. Nous nous postons à l’entrée du temple et observons le défilé. Les femmes sortent en premier avec un panier d’offrandes sur leurs têtes, puis les hommes suivent avec des masques… Une fois, la procession terminée, nous allons jeter un œil au temple, celui-ci est recouvert d’offrandes en tout genre : fruits, canards séchés, œufs, fleurs, encens, etc…

En d’après-midi, on fera un petit détour par la Monkey Forest à l’extrémité de la ville. Les singes sont là à attendre qu’on leur donne quelques bananes. Certains n’hésitent à nous grimper dessus pour venir récupérer les bouts de pain dans nos mains ! Sous nos yeux, certains touristes se font piquer leur bouteille d’eau…  Malgré tout en jouant avec eux, cela nous a valu deux petites morsures mais sans gravité.

Le soir, on en profite pour aller se faire masser pour quelques euros dans un des centres de massages sans prétention. Un des meilleurs massages de notre voyage. Du bonheur !

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Kuta Lombok

19 Juin

Sur les conseils de nos amis Julie & Vincent, nous allons faire un petit tour du côté de Kuta au sud de Lombok et nous ne regretterons pas, les plages sont sublimes et encore sauvages. Peu de touristes ici à l’exception de quelques surfeurs.

Nous posons sans difficultés nos affaires dans un charmant petit hôtel avec piscine, nous faisons rapidement connaissance de nos voisins, Sandrine & Antoine qui eux aussi font un tour du monde. Nous échangeons pas mal sur nos parcours et aussi sur le Sri Lanka, notre prochaine et dernière destination (Tout à malheureusement une fin et elle s’approche à grands pas).

L’après-midi, nous esquivons les harcèlements des loueurs de moto et préférons nous balader par nous-mêmes sur la côte Est de Lombok jusqu’à la plage de Pantai Segar (à 2km). Nous enfonçons nos pieds dans le sable granuleux et  partageons la plage avec les chèvres, les poules, les Buffalos et les chiens errants.

Le lendemain, nous louons, cette fois-ci,  une moto pour la journée et partons à la découverte de la côte ouest. L’occasion de découvrir quelques endroits un peu plus reculés et des lieux plus authentiques où encore moins de touristes s’aventurent. La route y menant est plus que défoncée sur une dizaine de kms. Quelques enfants bouchent les trous et font barrage pour récupérer quelques roupies. Quelques tronçons de route commencent à être refaits mais ce n’est pas encore ça. Les collines s’enchaînent et traversons différents villages, les enfants sourient toujours autant et nous saluent à notre passage. A plusieurs reprises, on s’arrête sur le bord de la route regarder les paysans avec leurs chapeaux pointus travailler dans les champs de riz. Nous faisons notre 1er arrêt à Mawan, une belle plage en croissant de lune bordée de collines verdoyantes et où quelques pêcheurs se sont installés. Nous reprenons la route en direction de Mawi, une plage prisée par les surfeurs. Puis, Selong Belanak, un autre village de pêcheurs avec une magnifique plage de sable blanc.

En fin d’après-midi, nous revenons sur la côte Est et explorons les quelques plages que nous n’avons pas pu atteindre à pied la veille : Batu Kotak, Tanjung Aan et enfin le village de pêcheurs de Gerupak. De belles plages plus accessibles via la route goudronnée.

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Iles Gili

16 Juin

Direction les îles Gili, 3 petites perles posées sur  l’océan à l’ouest de Lombok. Réputées pour leurs eaux chaudes de couleur turquoise et leurs récifs coralliens où l’on peut snorkeler avec des poissons multicolores et des tortues nous font bien saliver. Nous avons tellement entendu parler de cette destination via les amis et autres voyageurs, qu’il nous semble vraiment impossible de la contourner.

Nous atteignons l’île Trawangan en speed boat, la plus grande et dite ‘’la plus animée’’. C’est pourtant paisible, pas d’engins à moteurs, uniquement des cidomos (calèches). Quelques hôtels avec piscines à débordement face à la mer nous font bien envie mais ils ne seront pas pour nous cette fois-ci, nous arrivons en haute saison, les prix s’envolent vite et difficile de négocier…

Nous faisons le tour de l’île à pied en 1h30. La mer s’est retirée et les rochers à découverts au nord et à l’ouest de l’île nous empêchent de la rejoindre pieds nus.  Au sud, la plage semble plus déserte, quelques surfeurs sont à la recherche de la vague parfaite. A l’est, nous nous rendons à Turtle Point pour nager avec les tortues. Elles sont là à 50m du bord et à 15 mètres de profondeur sur le reef.

Le lendemain nous rejoignons Gili Meno, située entre Gili Trawangan et Gili Air, la plus petite et la plus tranquille des trois îles.

Notre moment préféré, le coucher de soleil sur Gili Trawangan et avec en toile de fond le Mont Agung (3142m) de Bali. Un petit paradis au point où nous décidons d’y passer une nuit de plus (et de zapper Gili Air).

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Volcan Kawah Ijen

15 Juin

Nous retrouvons notre « crazy driver » de la veille, en montant dans le minibus, il nous fait un petit clin d’œil en murmurant « slowly slowly » et nous revoilà parti pour 5/6h de minibus sur routes cabossées.

17h : Arrivés dans un hôtel à coté une plantation de café. Cette fois-ci, on occultera la visite de la plantation de café, la énième… Nous préférons aller nous balader dans le village en dessous. Dès les premiers pas sur la route, les enfants viennent nous voir, nous prennent en photo et nous échangeons quelques phrases avec eux. Ils parlent plutôt bien anglais pour leur âge. Les gens sont toujours aussi souriants et accueillants.

Nous ne revenons pas trop tard de la balade, nous souhaitons nous coucher pas trop tard. Les 5h de sommeil de la nuit précédente sont partis loin et une petite ascension de 3 km nous attend demain matin de bonne heure.

5h : Petit déj’ et départ pour le Kawah Ijen (2400m, cratère vert en javanais). Il abrite un lac acide réputé pour être le plus acide de la planète.

6h : Début de l’ascension. Dès les premiers mètres, quelques mineurs  dialoguent avec  nous, ils parlent plutôt bien anglais, eux aussi, ils nous disent qu’ils l’ont appris avec les touristes. Nous sommes au-dessus des nuages et il fait encore frais, d’ailleurs, ils n’arrêtent pas de nous répéter qu’ils ont froid, leurs mains sont glacées. Le long du chemin, nous en apprenons un peu plus sur leur métier, ils font 2 aller-retour/ jour avec 70 kg sur les épaules et sont payés 1000 IDR le kilo (0,08€) sans préciser que le chemin est plus qu’escarpé lorsqu’il s’agit de descendre et/ou remonter du cratère.  Par chance, ils arrivent à arrondir leurs fins de mois avec les touristes en leur vendant des statues de soufre.

Une fois arrivés au refuge, ils nous font porter leurs paniers de 70 kg, impossible de les soulever…  Ils sont haut comme 3 pommes, aussi gros que des crevettes et ils arrivent à porter ces paniers toute la journée et avec le sourire s’il vous plaît! Ils sont incroyables. Nous leur offrons des coca-cola, puis, nous continuons l’ascension avec eux. Et surtout la partie la plus difficile, la descente dans le cratère où ils vont récolter le souffre. A priori, il est interdit de descendre dans le cratère mais on verra la pancarte qu’à notre retour. Oups !!! Il nous met en garde sur le terrain glissant, je confirme, encore quelques frayeurs à plusieurs reprises… et un petite glissage sur les fesses pour ma part. Une fois arrivés au fond du cratère près du lac acide à la couleur bleu azur, nous nous faisons parfois prendre par les fumées, c’est irrespirable. Nous ne restons pas très longtemps et remontons tranquillement le cratère.

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Volcan Bromo

14 Juin

Une fois arrivés à Probolinggo (étape intermédiaire), on nous propose un package : bus + hébergement + jeep  jusqu’au Mont Penanjakan (vue sur le Bromo (2329 mètres) au lever du soleil). Nous nous méfions toujours des packages tout inclus, nous décidons de le faire par nous-même (On le regrettera par la suite). Nous empruntons un nouveau mini bus jusqu’à Cemoro Lawang, le voyage n’en finit plus même si nous ne roulons qu’une heure, nous enchainons virage sur virage, l’altitude se fait ressentir, l’air est de plus en plus frais. Arrivés là-haut, il fait super froid ! Peut-être 5°C, on tente de se trouver un hôtel mais les prix sont déraisonnables, nous nous rabattons sur un logement chez l’habitant, c’est un peu (voir très) « crado » et surtout il fait super froid, nous aurons du mal à fermer l’œil…

On essaie de négocier comme des forcenés avec un couple d’Allemands pour notre jeep le lendemain matin à 4h pour l’ascension en jeep du Mont Penanjakan. Difficile de négocier ici au bout du monde, ils ont un peu le monopole…  On dine dans un des seuls warungs (restaurant local) ouvert, c’est Nasi Goreng pour tout le monde, le plat national et bon marché. (Plus de riz pour nous quand on rentre en France J en tout cas pendant un moment)

22h : Au lit. Il fait un froid glacial dans la chambre malgré nos habits et draps de soie, heureusement, la nuit est courte, nous nous levons à 3h15.

4h45 : Arrivés sur le site. La jeep nous dépose à l’entrée du point de vue. Nous sommes surpris par le nombre de voitures déjà présentes et surtout celles qui nous suivent derrière. Les indonésiens n’ont pas perdu le sens du commerce, de nombreux stands de café, souvenirs sont déjà ouverts…  Il y a aussi doudounes pour 1€, je fais ma rebelle quelques minutes puis cède…

Nous prenons place à l’endroit aménager pour les touristes, le jour se lève, le ciel commence à virer de couleur progressivement, le spectacle est magnifique. Puis, les premiers rayons du soleil viennent éclairer les volcans. On découvre au fur et à mesure le panorama, une plaine désertique aux allures de steppes lunaires et le fameux Bromo. C’est juste MAGNIFIQUE !

6h30 : On se retrouve tous à la jeep et redescendons le chemin par lequel nous sommes montés jusque dans la plaine des volcans. Quelques locaux, nous attendent avec des chevaux. Je me laisse tenter par un petit galop jusqu’aux escaliers menant jusqu’au cratère du Bromo. Seb fait le chemin à pied.

Après avoir gravi rapidement les 250 marches tout en mangeant de la poussière, nous sommes face au cratère (800 mètres de diamètres et 200 mètres de profondeur), on aperçoit quelques fumerolles dans le bas fond. C’est assez impressionnant. Quelques vendeurs Indonésiens sont là, ils tentent de nous vendre mais sans insistance quelques bouquets de fleurs séchées, des offrandes. Le cratère du Bromo est considéré comme une divinité (les habitants sont hindouistes et non musulmans à cet endroit de Java).

8h : Nous revenons au village le temps d’une douche et de récupérer le bus qui nous ramène à Probolinggo. Cette fois-ci, on découvre le paysage de jour.  C’est très joli ((Du moins au début…Je m’endors au bout de 20 min).

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Yogyakarta

11 Juin

Après une petite halte à Jakarta où nous étions venus retrouver un ami de Seb qui ne sera malheureusement pas là et allés au Stadium, une des boites de nuit préférées de Seb où finalement je n’irai pas (suite à la rencontre avec des locaux et expat’ qui m’ont fait un peu peur sur le sujet à cause de descentes de flics fréquentes là-bas),  nous partirons pour Yoga.

Nous ferons malgré tout la tournée des bars et des boites de nuit de Jakarta mais nous hibernerons la majorité du temps au JW Mariott, un hôtel 5 étoiles que Seb réservera avec ses points memberships. C’est bon le luxe surtout quand il est gratuit ! Seb sera quand même déçu car il ne vaut pas le Shangri La, l’hôtel où il avait l’habitude de résider quand il venait pour le travail ici. Comment peut-il se plaindre après ces mois de backpackers et de nuit dans des dorms ou chambres plus que basiques. Enfin les hommes sont parfois difficiles à comprendre !

Retour rapide à la réalité du voyage avec le train de nuit en place assise (les trains couchettes n’existent pas) que nous prenons pour rejoindre Yogyakarta, une des plus grosses villes d’Indonésie. Par chance, peu de monde, nous pouvons nous allonger. Enfin… La tête calée sur l’accoudoir et les jambes en l’air en essayant de surveiller les sacs autant que possible. Autant vous dire que la nuit est courte !

Arrivés à 4h30, nous faisons une petite sieste avant de partir explorer la ville : le palais Kraton, les fabriques de batiks (technique d’impression d’étoffes) et ses centres d’arts et de marionnettes.

Le Lendemain,  nous partons aux aurores à la découverte d’un des plus grands monuments bouddhiste au monde, le temple Borobudur et le temple hindouiste Prambanan à 15 km de Yogyakarta.

Nous arrivons à Borodudur à 6h du matin, celui-ci est encore bien embrumé. Quelques touristes sont déjà là pour prendre les premiers clichés avec le lever du soleil. Depuis l’allée principale, on découvre cet énorme temple construit sur 3 niveaux : une base pyramidale comprenant cinq terrasses carrées, surmontée de 3 plates-formes circulaires et couronnée d’un impressionnant stupa. Sa particularité, ce sont les 72 stupas ajourés abritant des petites statues de Bouddha. Le temple a été classé comme site au Patrimoine l’UNESCO en 1991.

Construit au VIII et XIXème siècle à l’apogée de la dynastie Sailendra dans le centre de Java. Redécouvert en 1814 par le gouverneur britannique, Thomas Stamford Raffles (le fondateur de Singapour), celui-ci était totalement à l’abandon, caché durant des siècles sous des couches de cendres volcaniques et la végétation. Personne ne sait vraiment pourquoi il a été abandonné… Série d’éruptions volcaniques ? Conversion de la population à l’Islam au XVème siècle ? Déplacement du pouvoir local ?

Nous filons ensuite à Prambanan à 15 km de Yoyakarta. Ce temple indou est malheureusement moins bien conservé, celui-ci a été fortement affecté lors d’un tremblement de terre en 2006.

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Kuala Lumpur

6 Juin

Après avoir posé nos affaires dans un petit hôtel plutôt correct près de Chinatown et Merdaka Square, nous mangeons un bout dans un petit bouiboui indien. Le quartier est touristique mais pas forcément agréable. Les hommes regardent particulièrement les européennes (accompagnées ou non) avec insistance…

Nous partons tout de même  à la découverte de cette métropole. Nous commençons par Merdeka Square, la plus grande place de Kuala Lumpur où l’indépendance du pays fut proclamée en 1957, c’est aussi l’endroit où les gens font la fête lors de grands événements.

Depuis la place, on admire l’architecture de l’ancienne gare ferroviaire de style néo-mauresque et Masjid Jamek.

Puis, nous filons vers Little India, le quartier est très petit (alors qu’il paraît avoir beaucoup d’indiens ou d’origines indiennes à KL) et nous semble un peu fade et peu animé.

Nous passons ensuite par le marché de nuit à China Town, et comme dans les autres pays, ce sera le quartier des contrefaçons en tout genre…

On finira en beauté avec un satay celup et on fait notre premier fish spa au Central Market (pour seulement 1€/les 15 min).

Le lendemain, nous visitons la mosquée de Putrajaya, à une vingtaine de kilomètres de KL, où sont installés tous les ministères du pays. Cette nouvelle ville de fonctionnaires a à peine plus de 10 ans et sa construction a été en partie financée par la compagnie gazière et pétrolière nationale, Petronas.

Le soir, nous allons faire un tour du côté du Golden Triangle, le quartier animé de la ville. Nous nous retrouvons face à une énorme rue remplie de restaurants. Difficile d’en choisir un, comme souvent, ils se ressemblent tous… La devise tient toujours « Same Same But Different »

Nous nous arrêtons dans un bar pour un verre alcoolisé (parfois difficile de trouver même une bière en Malaisie), et rareté oblige celui-ci est aussi cher que ce que nous pourrions trouver dans un bar parisien.

Nous partons de Malaisie et de KLI sans avoir fait les tours Petronas. Mais nous espérons bien les faire lors de notre correspondance d’une journée à KL avant notre vol pour le Sri Lanka dans un mois.  Maintenant c’est l’Indo et plein de souvenirs pour Seb….

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Cameron Highlands

4 Juin

Après la jungle, nous sommes heureux à l’idée de retrouver un peu de fraîcheur (10 à-25°C) dans les hauteurs de Cameron Highlands (1500m). On peut ressortir les polaires !

Le chemin menant jusqu’à Tanah Rata, la station de montagnes nous change des paysages de palmiers à huile, nous empruntons une route sinueuse grimpant à travers la forêt tropicale pendant une soixantaine de km. Puis, au fur et à mesure, de nombreuses serres viennent remplacer la forêt tropicale, les Malaisiens profitent de ce microclimat pour cultiver des fruits et légumes en masse sous serres. Il y aurait 34 fermes sur quelques ha, ce qui dénature un peu ce paysage de montagnes. Plus loin, on découvre enfin d’immenses plantations de thé tapissant harmonieusement les flancs des collines, c’est très joli. En arrivant, nous n’avons qu’une envie, c’est de venir se balader dans les plantations et surtout de découvrir la fameuse Rafflesia, la plus grande fleur au monde (pouvant atteindre jusqu’à 1m de largeur).

Le lendemain matin, nous partons donc en excursion à la recherche de la Rafflesia accompagnés d’un guide et d’un Orang Asli (« hommes des origines » en malais = aborigène). Après 2h de marche, nous tombons sur deux belles fleurs : la 1ère à 3 jours et la 2nde à 5 jours. Et un peu plus loin, une autre complètement fanée (la fleur fane au bout de 6 jours). La pollinisation se fait par des mouches attirées par une odeur de viande en décomposition, mais à vrai dire, nous n’avons rien senti. On nous explique aussi que ce n’est pas une fleur à 100%, elle serait également très proche de la famille des champignons car elle n’est pas capable de faire de photosynthèse et elle ne pousse que sur la plante/bois qu’elle parasite. Sur le chemin du retour, je tombe deux fois… 2 grosses frayeurs ! Finalement plus de peur que de mal mais quand même deux bonnes douleurs aux genoux !

Dans la forêt, nous ne rencontrons pas d’animaux… Dommage, ils sont immédiatement tués par les Orang Ali, encore chasseurs bien que depuis qu’ils soient sédentarisés depuis quelques années. Le gouvernement les aide à s’intégrer dans la société (école gratuite, maisons construites par l’état) après conversion à l’Islam. Pour s’amuser, on nous fera tirer à la sarbacane!

Maintenant, direction la plantation de thé BOH. Enfin si le 4×4 veut bien ! Nous sommes en effet obligés de nous arrêter toutes les 2 minutes pour refaire les niveaux directement avec l’eau des rivières.

Enfin, arrivés à la plantation de thé BOH, le paysage est juste exceptionnel. Nous avons le droit à une courte visite sur le processus de production du thé. Puis c’est l’heure de la dégustation. Cameron Highlands est la plus grand région productrice de thé en Malaisie (Région découverte en 1883 par William Cameron, colon britannique. Il décide de développer les plantations de thé et cultures).

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Taman Negara

2 Juin

Après une journée de bus, nous arrivons en fin de journée à Kuala Tahan, une petite ville à l’entrée sud du parc du Taman Negara, la plus vieille jungle du monde : 130 millions d’années. C’est la pleine saison, peu de logements sont disponibles, nous partageons un dortoir avec Carlos, un mexicain vivant en France en vacances quelques semaines en  Malaisie.

A la tombée de la nuit, on ne manque pas de se faire dévorer par les moustiques. Quelques minutes plus tard, un orage éclate, il pleut désormais à verse…  (ça nous rassure pas trop pour notre trek demain). Nous allons tout de même dîner sur un des restaurants flottants de la rivière Tembeling. Nous nous mouillons les pieds en empruntant la petite passerelle à moitié sous l’eau, puis on s’installe à une table avec Carlos. Depuis le restaurant, on observe les allers et venues des bateaux transportant les passagers d’une rive à l’autre pour quelques ringgits.

Le lendemain matin, nous faisons le plein de calories au stand du coin en ville, au menu : roti banane/chocolat et bœuf/riz dans une feuille de banane. Seb fait quelques provisions, on ne sait jamais si on se perdait dans la forêt… 😉 Puis, en route ! Nous traversons la rivière, nous nous enregistrons auprès du parc et c’est parti pour 5h de marche dans la jungle!

On emprunte une petite passerelle sur 2 km jusqu’au Canopy Park (Ponts suspendus dans la jungle – qu’on ne fera pas), puis continuons notre chemin  jusqu’au sommet Bujit Teresik. Ça monte pas mal et le terrain est un peu glissant. Une heure plus tard, nous sommes au sommet et une belle vue sur le parc s’offre à nous. Nous continuons à nous enfoncer dans la jungle jusqu’au Tabin hide (sorte de petite planque où on peut s’abriter la nuit pour observer les animaux). Le terrain est plus humide, je ne manque pas de tomber à deux reprises dans la boue avec mes supers baskets qui n’ont plus d’adhérence (Eh oui, j’ai eu la super idée, de renvoyer mais chaussures de randonnée pour avoir un sac plus léger !) Les sangsues font leur apparition, elles nous assaillent, elles se fixent à nos chaussures et tentent à tout prix de se fixer à notre peau même à travers nos chaussettes. Difficile de s’arrêter  quelques secondes, elles arrivent à nous repérer  à une dizaine de centimètres. Nous tentons de ne pas trop regarder nos pieds, on verra bien en rentrant. Contrairement aux mecs, mon pied pisse le sang, j’en brule quelques-unes au briquet. On ne sent rien, ce n’est pas dangereux mais c’est vraiment dégueulasse !

La végétation est dense, on entend un fourmillement permanent et quelques oiseaux chantent mais impossible de les voir. Les animaux sont bien cachés, les seuls visibles sont les insectes ! Les plus présents : les fourmis. On en a le droit à toutes les tailles, les plus grosses faisant jusqu’à 1,5 cm. Nous n’aurons pas eu la chance de croiser de mille-pattes géants (10 à 15 cm).

Une fois arrivé au 2nd hide, nous faisons demi-tour, un panneau nous indique qu’il faut mieux être accompagné d’un guide au-delà de cette limite, plus vraiment de chemin et à vrai dire, on commence à être fatigués. Retour à l’hôtel et direction la douche, on pue la jungle !

Le lendemain, nous descendons la Tembeling River en bateau. Nous sommes tous assis au fond de la pirogue et regardons la jungle défiler jusqu’au Jetty et prendre notre bus pour Cameron Highlands.

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Perhentian

30 Mai

Nous souhaitons maintenant nous diriger vers Taman Negara et Cameron Highlands et terminer par les Perhentian pour se reposer mais il n’y a pas de bus direct depuis Mersing. Alors direction, les Perhentian en bus de nuit. On nous lâche sur le bord de la route à 5h30 du matin à Jeteh, puis on prend un taxi jusqu’à Kota Bahru, le jetty.

Nous décidons de séjourner sur Kécil, la petite des îles Perhentian et surtout la moins chère (clientèle backpackers). Et celle où il y a la fête (musique jusqu’à 5h du mat’ – parfois difficile de fermer l’œil). Après une petite heure de bateau, nous arrivons à Long Beach, comme son nom l’indique, la plus longue plage de l’île. Nous installons au Rock Garden Chalet, un petit hôtel sur les hauteurs dont certains bungalows ont vue sur la mer. Nous n’aurons pas la chance d’avoir une vue directe sur la mer mais bon, on ne va pas s’en plaindre 😉 !

Programme de la journée : lézarder sur la plage.

Le lendemain, c’est snorkeling autour de l’île. C’est juste magique ! Nous avons rarement vu de l’eau aussi claire (à part Koh Tao et les Philippines). On nage avec des tortues géantes, on tente de suivre des requins, on observe des dizaines de poissons clowns, des humphead parrot fish, poissons coffres, etc… et des coraux de toutes les formes et de toutes les couleurs ! Seul regret, ne pas avoir un appareil photo waterproof pour prendre en photo toutes ces bêtes!

Le soir, on se laisse tenter par un steak de requin en barbecue, finalement déçus… Goût un peu farineux ! On se fume une petite shisha sur la plage. Du bonheur, on savoure ce moment, le compte à rebours du retour a commencé… L

Bref, 3 jours ici à nager, bronzer…

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Pulau Tioman

27 Mai

Nous ratons l’heure ! Nous avons oublié de changer l’heure sur le Blackerry. Pfff ! Le bus est dans une heure. On saute donc directement dans un taxi et direction la station de bus pour Pulau Tioman, une petite île paradisiaque sur la côte est de la Malaisie où il y a ni route ni voiture.

Le paysage est un peu monotone en bus, nous traversons des km d’immenses champs de palmiers à huile avant d’arriver au Jetty à Mersing. Nous prenons ensuite un ferry (2h) pour rejoindre Panuba Resort Inn, un petit hôtel de plusieurs bungalows à flanc de colline. L’endroit est juste paradisiaque !

Nous enfilons nos maillots de bain. Direction la plage ! Et snorkeling !

Le lendemain, nous tentons une petite randonnée dans la jungle en Havaïnas (pas évident) jusqu’à Monkey Bay, une plage déserte à une bonne heure de marche de notre hôtel. Nous croisons quelques singes et varans en chemin, une espèce de lézard dinosaure.  J’en profite pour faire un peu de snorkeling pendant que Seb pique un petit som’ sur la plage. Peu de poissons le long des rochers mais j’ai la chance de tomber nez à nez avec un requin d’1m50. Etant à 200m du bord, je ne vous cache pas que j’ai eu une petite frayeur même s’ils n’attaquent pas.

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Malacca

25 Mai

Après 2h de vol, nous atterrissons à l’aéroport de Kula Lumpur et réservons directement notre bus pour Malacca depuis l’aéroport. On se réserve la visite de Kuala Lumpur pour le retour. Seb qui est en manque cruel de viande se fait un arrêt au Mac Do pour manger un Big Mac (Le Mac Do n’existait pas au Vietnam ou du moins on ne l’a pas vu).

Nous arrivons à Malacca en fin d’après-midi, nous posons nos backpacks dans une guesthouse qui  ne paie pas trop de mine. L’hôtellerie est un peu plus chère qu’au Vietnam et moins bien…  On retrouve donc nos chères et tendres « share bathroom » et certainement les dortoirs les jours à venir…

Nous partons ensuite à la découverte du quartier chinois, le vieux quartier colonial. Nous sommes chanceux, c’est le marché du weekend, une aubaine pour découvrir les différentes spécialités de Malacca. En se baladant en ville, nous sommes surpris par la gentillesse des gens (ils n’ont rien à nous vendre), nous sommes encore un peu désorientés, nous cherchons les scooters lorsque nous traversons la rue mais il y en a quasiment pas (tellement moins stressant). Par contre, il y a les trishaws ! Et ceux-là, nous amusent beaucoup ! Décorés de fleurs synthétiques et guirlandes électriques, ils se baladent un peu partout dans la ville au rythme de leurs basses (eh oui, ils ont une sono intégrée à la carriole !)

Malacca, une ville cosmopolite avec la présence de quartiers multiethniques et où plusieurs religions cohabitent ensemble en toute sérénité. On retrouve : les mosquées, temples bouddhistes, taoïstes, églises, hindous et sikhs. Malacca accueille aussi la communauté Baba Nyonya, issue d’un mariage chinois et malais. Ça fait un sacré mélange quand tout le monde se balade ensemble !

Le lendemain, nous allons découvrir l’héritage culturel de la ville (riche d’un passé colonial puisque les Portugais, les Hollandais puis les Anglais s’y sont succédés depuis le XIVème siècle) en commençant par l’église St. Paul construite par les Portuguais en 1521. Puis, nous redescendons par le cimetière Hollandais avant d’arriver sur la petite place rouge avec sa charmante petite église rouge anglicane.

Nous longeons ensuite la rivière jusqu’au « Little India », c’est la fête aussi ici, il y a de nombreux stands de vêtements, musique et nourriture indienne. Nous en profitons pour manger quelques Pakura (A tomber par terre). Quelques « sikhs » nous proposent de rentrer dans leur temple et y manger gratuitement en contrepartie d’une donation, malheureusement, nous ne sommes pas assez couverts pour y rentrer.

A 20h, nous tentons de manger le fameux Satay Celoupe au restaurant le Capital Satay mais à notre grande surprise, ce restaurant est très prisé, il y a une queue de 100m sur le trottoir (soit 2h de queue ! On nous conseille de venir à 17h à l’ouverture). Tant pis pour nous nous partons demain pour Pulau Tioman.

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Tunnels de Cu Chi

24 Mai

Nous partons encore en excursion via une agence là aussi. Encore une fois moins cher et plus rapide. Ces tunnels ont été construits par les combattants lors de la guerre du Vietnam contre les américains dans le but de s’y cacher et de se protéger des bombardements.

On commence par un film de propagande contre les américains, puis on entame la visite du site. Le guide nous montre comment les vietnamiens se cachaient sous terre, les différentes armes et pièges utilisés, cratères de bombes, quelques vestiges de bombes et un ancien char américain.

La construction de ces tunnels est sur plusieurs niveaux et il existe même des pièces de vie (cuisine, usine d’armes, hôpital, etc… mais on ne verra rien de tout çà, ce n’est pas ouvert au public), on nous explique seulement comment ils vivaient sous terre (par ex. comment il faisait pour cuisiner sans se faire repérer, etc…)

Nous arrivons ensuite à un stand de tir où nous pouvons acheter quelques balles et s’entrainer avec des armes de l’époque…  Seb aurait bien aimé tirer avec un MK16 mais bon c’était trop cher.

Nous arrivons ensuite aux tunnels (la partie la plus intéressante), on nous fait marcher 30 ou 50 mètres sous terre dans un tunnel de 70 à 90 cm de haut et 60 cm de large, autant vous dire que nous sommes à 4 pattes (mais on nous dit qu’il étaient beaucoup plus étroits pendant la guerre et qu’ils ont été élargis pour les touristes). Difficile d’imaginer que des gens vivaient ici ! Je suis morte de rire dans le tunnel certains hommes du groupe devant nous veulent faire demi-tour, le tunnel leur semble bien trop étroit par rapport à leur corpulence mais cela ne sera pas trop possible. Les guides les pousseront aux fesses jusqu’au bout et ils s’en sortiront très bien 😉

Pour résumé, la visite est intéressante d’un point de vue historique mais rien d’exceptionnel à voir. Nous nous attendions davantage à découvrir la vie sous terre par nous-même mais là pas mal de choses ne sont pas accessibles.

Nous rentrons à Ho Chi Minh en début d’après-midi, on en profite pour se reposer et écrire quelques posts avant de s’envoler le lendemain matin pour la Malaisie. Malgré un début difficile avec la mentalité des Vietnamiens, nous avons un petit pincement au cœur comme à chaque fois que nous quittons un pays (sauf pour les Fiji bien entendu ;))

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Delta du Mékong

22 Mai

Nous faisons finalement le Delta du Mékong via une agence… Moins cher mais certainement aussi moins bien que si nous l’avions fait par nous-même (en tout cas pour les marchés flottants).

On commence par s’enfoncer dans les bras du fleuve, puis nous nous arrêtons pour déguster différents produits fabriqués à base de noix de coco : bonbons, alcool, etc…

Petit arrêt dans une ferme de fruits. Plutôt ennuyeux… Nous sommes juste curieux de voir la plante sur laquelle pousse le red dragon fruit.

Le bus nous dépose en fin d’après-midi à l’hôtel, nous avons quartier libre, nous en profitons pour faire un tour au bord du Mékong et le marché.

Le lendemain matin, nous embarquons pour le fameux marché flottant… Là, c’est un peu la déception ! Il est 8h et tout semble déjà éteint ! Il faut savoir que le marché ouvre à 3h du mat’ ce qui permet aux marchands de retourner à Ho Chi Minh en temps et en heure (à 1h30 heure en voiture) pour l’ouverture du marché là-bas… Bref, on navigue doucement entre les bateaux, quelques petits bateaux nous accostent pour nous vendre des fruits et café (voir bière dès le matin. Yeuk !).

Déjeuner ensuite dans un petit restaurant au bord de la rivière. Et puis, un denier arrêt au marché de Vinh Long et c’est fini ! Retour vers Ho Chi Minh en fin d’après-midi.

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Ho Chi Minh City (Saigon)

21 Mai

Nous arrivons en fin de matinée à Saigon dans le District 1, rue De Tham où nous nous faisons rabattre. Nous posons nos affaires dans une petite guesthouse que nous n’aurions jamais pu trouver par nous-même dans une étroite ruelle derrière la rue principale. Puis, direction le Remnant War Museum en moto taxi (pas très rassurant même si le chauffeur conduit lentement). On y apprend toutes les horreurs commises par les US durant de nombreuses années. On vous passe les photos gens déformés par l’agent orange… Un musée assez difficile.

Nous nous dirigeons ensuite vers la cathédrale et l’ancienne poste (charpente métallique conçue par Gustave Eiffel). Nous tentons de trouver une petite gargote au bord du Mékong pour se prendre un café mais ils ont encore fumé sur les prix (3 fois le prix). Nous rentrons donc doucement en direction de l’hôtel en passant par le marché… Pas de bol, celui-ci ferme. On achète malgré tout quelques fruits sur le passage : fruits du dragon et mangoustans.

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Mui Ne

19 Mai

Nous débarquons à Mui Ne en début d’après-midi.  La ville est composée d’une principale rue longeant la côte sur une dizaine de 10 km. On retrouve à nouveau tous les resorts de luxe et les russes. Malheureusement, pour nous, c’est la chambre à 10$ sans clim’ ! La plage est très ventée, mais l’eau est bonne. C’est parait-il un excellent spot pour les kytesurfeurs. Seb aimerait bien passer un peu plus de temps à Mui Ne et faire un peu de kytesurf mais le temps file à nouveau.

On décide d’aller voir le coucher de soleil sur les dunes de sable rouge (à 10 km) en scooter. Assez déçus, ce n’est pas très propre voir sale… Des sacs poubelles trainent un peu partout et le soleil se cache derrière les nuages au dernier moment 😦

Le lendemain, nous allons faire un tour du côté des dunes de sable blanc (à 30 km). Nous sommes également déçus… On s’attendait à voir d’énormes dunes à l’infini (un peu comme à Huacachina au Pérou) mais rien à voir. Je propose à Seb de prendre un chemin différent pour le retour. On longe la côte sauvage, c’est chouette mais le vent est à décorner les bœufs ! Rouler les cheveux au vent le long de la mer sur un chemin de terre défoncé n’était pas une très bonne idée de ma part… Nous décidons de rebrousser chemin… Seb est mort de fatigue et à les mains et bras cramés par le soleil :/

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Dalat

17 Mai

Nous arrivons en fin de matinée à Dalat. Nous profitons de l’après-midi pour aller se balader en ville avant que le temps se gâte trop… De gros nuages chargés de pluie foncent sur nous. D’ailleurs, on se prendra une bonne averse. Nous commençons par visiter la Hang Nag’s Tree Guesthouse, plus connue sous le nom de « Crazy House ». L’architecture de cette pension  est complètement loufoque,  un mélange d’Alice au Pays des Merveilles et de Gaudi. Nous continuons notre balade jusqu’à la gare, ‘’la Crémaillère’ (qui date de la colonisation française. Dans les années 40, Dalat était la capitale d’été des Français de l’Indochine, on l’appelait autrefois ‘’Le Petit Paris’’).  Il parait qu’elle ressemblerait à la gare de Deauville (dixit un local). Nous décidons ensuite de rentrer. La nuit commence à tomber et nous sommes complétement trempés malgré notre super cape en plastique façon « sac poubelle ».

Nous ne faisons pas de vieux os…  Au lit à 21h. Réveil à 6h. Finalement, on se couche la plupart du temps bien plus tôt qu’à la maison et réveillés aux aurores.

Le lendemain, je pars en moto avec un easy rider à la découverte des environs de Dalat. Seb  nous suit en scooter derrière. Le paysage est joli mais pas démentiel, nous nous attendions à un peu plus de dénivelé.

On s’arrête à plusieurs reprises pour admirer la campagne et visiter une des innombrables serres à fleurs de la région, une plantation de café et la cascade de l’éléphant.

Puis direction une fabrique traditionnelle de soie. Notre guide easy rider, nous explique tout le processus de production. Intéressant.

Nous reprenons notre route pour la cascade de Datanla. A notre grande surprise, celle-ci est très aménagée pour les touristes. On joue le jeu !  On descend  à la cascade via l’attraction proposée : une sorte de luge sur rail (ça nous a bien amusés) et on fera du tir à l’arc (malheureusement on ratera la cible ! Une bouteille de vin à gagner). Notre easy rider nous laisse seuls et nous propose de garder le scooter pour continuer à se balader. (Nous remontons à deux sur un scooter pour la 1ère fois depuis notre dernier accident à Paris, il y a plus de 3 ans). Nous rejoignons le lac Tuyen Lam, c’est beaucoup plus calme, pas de touristes aux alentours. On rencontre seulement quelques camions, ils aménagent quelques parcelles pour la construction de nouveaux complexes hôteliers. Après déjà 3 semaines de voyage au Vietnam, nous n’en revenons pas sur le nombre de construction de nouveaux resorts. Le pays et la vie semble tellement changer si vite…

Seb me laisse le scooter entre les mains sur une route sans issue histoire d’apprendre à conduire un deux roues… Une première ! Finalement c’est facile 😉 Mais Seb reprend les commandes pour continuer la balade. Nous vadrouillons ensuite un peu partout en ville (dont un arrêt à la Pagode de Linh Phong), je ne vous cache pas que nous sommes un peu tendu par la circulation. Les motos déboitent dans tous les sens. Nous assistons à un accident : un vélo avec deux écoliers se fait percuter par une moto, les enfants tombent devant la roue du camion venant en face… Heureusement, plus de peur que de casse.

Avant de rentrer, nous nous arrêtons au marché acheter quelques baguettes pour le diner et de la vache qui rit accompagné d’un vin de Dalat…

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Nha Trang, station balnéaire russe…?

16 Mai

Après 3 jours dans la baie, nous revenons à Hanoi très tôt le matin pour nous envoler vers Ho Chi Minh (1h de voyage en avion versus 36h en bus pour quasi le même prix, le choix n’a pas été très long à faire) et partir ensuite en bus de nuit pour Nha Trang.

Pas vraiment prévu au départ mais nous décidons d’y faire un arrêt pour tenter de rejoindre Eva et Damien, les globe-trotteurs français avec qui on avait pas mal échangé avant le départ en France et fêté la nouvelle année ensemble à Valparaiso au Chili. Cette fois-ci, c’est la dernière fois qu’on se croise jusqu’au retour en France, nous prenons des routes différentes par la suite.

Pour anecdote sur le retour d’Halong Bay : mon backpack a voyagé avec du jus de poisson dans la soute du bus. Sympa l’odeur de poisson sur le sac et tous les vêtements !

Nous arrivons à Nha Trang au petit matin, le soleil se lève, les vietnamiens profitent encore de la fraicheur matinale pour faire leur footing en bord de mer et jouer au badminton.

A Nha Trang, on ne se croirait pas au Vietnam mais en Russie ! On hallucine un peu… Les devantures des magasins, les menus, etc. sont souvent écrits en russe. Nous sommes assez surpris parce que nous ne les avions pas vus avant sur le voyage (ou quasi un peu à Bangkok).

Nous passons la journée à trotter un peu partout dans la ville, au total pas moins de 10 km à pied.

Visite de la Pagode Long Son, temple bouddhiste dans les contreforts de la colline de Trại Thủy. Quelques marches plus haut, le Bouddha blanc (21m) qui culmine la ville de Nha Trang et offre une vue imprenable sur la ville. Puis, visite des tours Cham de Po Nagar, le sanctuaire sacré du sud du Champa, comme My Son l’est pour le nord du royaume. Nous longeons la plage sur le retour, nous nous arrêtons devant différentes étales de poissons, ça nous tenterait bien, ça coute trois fois rien mais les Banh xeo (rice pancake) viennent de nous caler.

Le soir on retrouve Eva et Damien. On se raconte nos anecdotes de voyage en dégustant une bonne bouteille de Bordeaux… Que du plaisir !

Nous partons dès le lendemain matin en direction des montagnes de Dalat.

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Halong Bay

11 Mai

Impossible de venir au Vietnam sans passer par la Baie d’Halong ! Difficile de faire son choix parmi toutes les croisières proposées par les agences de voyage…  Mais finalement, nous avons été très chanceux. Durant notre voyage, nous avons rencontré un couple de Français, Mickael et Estelle (que nous avions croisés à la frontière Laos-Vietnam ainsi qu’à Hoi An) qui nous ont proposé de les rejoindre à Cat bat, une des principales iles de la baie d’Halong (un peu moins touristique) pour louer un bateau avec leurs amis.

Au programme : canoë, bronzette sur le pont, exploration de criques, grottes, nuit à la belle étoile, quelques petits plongeons et bien sûr la fête !

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Sapa

8 Mai

Arrivés au petit matin à Sapa, nous tentons de retrouver les femmes Hmong qui nous accueillent quelques jours chez elles  (Merci Olivia de nous avoir donné leurs contacts, nous avons passé un merveilleux moment).

Après un bon petit Pho Bo au petit déjeuner (Seb aura du mal à terminer son chicken fried rice ;)), nous entamons une petite randonnée de 4h dans les montagnes pour rejoindre leur village. Le temps est brumeux les premières heures, on ne voit pas grand-chose. Il finit par se dégager en fin de matinée. Depuis les hauteurs, on découvre la vallée avec ses terrasses de riz, c’est assez magnifique. Sur le chemin, nous croisons très peu de monde, uniquement les locaux qui reviennent du marché et vont faire paître le bétail. On s’arrête à plusieurs reprises, le temps de se reprendre un peu, les femmes sont chargées des courses du matin et les plus jeunes portent leur bébé sur le dos. Par chance, nous n’avons pas nos backpacks, ils sont partis en moto au village. Nous passons à travers des champs de chanvre, ils ne la fument pas, elle est uniquement utilisée pour la confection de vêtements. Après avoir séché les plantes pendant une semaine, elles gardent la peau des tiges pour en faire du fil à tisser. D’ailleurs, lorsque nous marchons, les femmes travaillent en même temps. Elles mettent bout à bout les tiges séchées.

Nous arrivons enfin 4h plus tard au village. Les maisons sont très sommaires, construites en bois, elles sont très sombres, et avec peu d’ouverture vers l’extérieur à l’exception de la porte d’entrée. On retrouve dans chaque maison : une pièce de vie, une cuisine et un coin feu pour cuisiner et se chauffer (la nuit la température baisse).

Nous retrouvons 2 français et 1 anglaise sur place, nous partageons le déjeuner ensemble et avec les personnes qui nous accompagnées jusqu’ici. Chacun dispose d’un bol de riz et partage le tofu, haricots verts, etc. Dès la fin du repas, nous commençons à boire quelques verres « d’happy water » (alcool de riz), difficile de refuser lorsqu’on est invité… On s’arrête finalement assez vite, il est l’heure de la sieste, on reprendra plus tard après diner. Ils n’y vont pas de main morte…. C’est une dizaine (voir bien plus) de ‘’shoots’’ que l’on voit passer ! Nous sommes obligés d’en refuser quelques-uns, nous n’avons pas très envie d’être malade cette nuit.

C’est aussi lors de ces moments que nous arrivons à les connaître un peu mieux. Les femmes parlent très bien anglais, et elles l’ont appris avec les touristes, c’est impressionnant sachant qu’elles ne savent pas lire, ni écrire ! Malheureusement les enfants arrêtent l’école assez tôt, souvent après le primaire car il leur est difficile de financer la suite de leurs études. On les retrouve donc un peu partout dans le village, ils sont croquer, ils jouent ensemble devant les maisons parfois les fesses à l’air. Elles nous expliquent quelques traditions, notamment, le mariage. Les jeunes couples n’ont pas le droit de vivre ensemble avant le mariage. Une fois mariées, les femmes Hmong quittent ensuite le foyer familial pour aller vivre dans le village de leur mari. On reconnaît les femmes mariées à leur coiffure (cheveux en chignon sur le haut du front) et leurs boucles d’oreille en forme de créole.

Le lendemain, le mari de notre hôte nous montre comment il fabrique les bijoux à partir des pièces de monnaie. On leur donne au passage nos vieilles pièces que nous n’avons pas pu changer sur le voyage. J’achète celle qui vient juste de créer, c’est aussi une manière de les remercier pour leur accueil.

Un peu plus tard dans la matinée, j’apprends quelques points de broderie avec une des femmes Hmong. Je m’en sors plutôt bien ! L’après-midi, nous partons 4h en balade au milieu des rizières avec notre hôte. Elle nous emmène dans des endroits où nous ne serions jamais allés seuls. On salue ses enfants au passage dans les champs. On finit notre journée par une bonne douche à la cascade du coin (C’est la douche du village ;)) Vraiment rafraîchissante !

Nous faisons le chemin du retour vers Sapa en moto, nous longeons les terrasses de riz sur notre gauche, le paysage est juste grandiose, un seul regret : les terrasses n’étaient pas vertes. La plantation commence dans 10 jours.

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Hanoï

4 Mai

Après tout ce qu’on avait pu entendre sur Hanoï, nous sommes agréablement surpris. Nous nous posons dans le cœur historique de la cité marchande, quartier des 36 rues et corporations, Hoan Kiem. Les noms des rues rappellent toujours les marchandises qui y étaient vendues : la rue de la soie, la rue du sucre, la rue de l’étain, la rue de la soire. On se balade également dans les petites ruelles de la ville ou plutôt sur la route car il est quasiment impossible de circuler sur les trottoirs, ceux-ci sont encombrés par les motos et les étalages des commerçants. On se fait klaxonner en permanence, ici, les motos sont prioritaires et non les piétons. D’ailleurs, une femme n’a pas hésité à me rouler dessus avec sa moto dans une petite impasse… Et « Pardon » Ils ne connaissent pas ! On hallucine quand même sur le nombre de motos en ville, vers 18h, heure de pointe, on assiste à un embouteillage de moto. Du jamais vu !

On en profite pour tester les spécialités d’Hanoï, rue Dong Xua, une petite ruelle de street food près du marché. On testera le :

– Mien Luon Xao (Soupe de vermicelles à l’anguille. Pas trop fan perso !)

– Banh Cuon (une crêpe faite à base de farine de riz enroulée et garnie principalement avec de la viande de porc haché et des champignnons noirs) Super bon !

– Bun Bo Nam Bo (connu en France sous le nom BoBun) Encore un régal ! Aussi bon qu’au restaurant le Cambodge à Paris.

– Che : un dessert servi dans un verre et contient des haricots, des fruits, de la noix de coco et du sucre. Pas mal du tout !

En se baladant dans la ville, on découvre également les fameuses « maisons tubes »  (elles sont construites tout en longueur, apparemment ils seraient taxés en fonction de la largeur de leur façade).

Pendant que Seb se repose à l’hôtel, je me balade à nouveau dans la ville, et m’arrête au café Pho Co, un petit café vietnamien bien caché derrière une boutique de soie avec vue sur le lac. Difficile de le trouver, pas de pas de porte sur la rue… (Merci Olivia pour le bon plan ;))

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Minh Binh, la baie d’Halong terrestre

2 Mai

Nous descendons du sleeping bus au petit matin. Le propriétaire du Xuan Hoa Hotel nous accueille et nous propose un chambre plutôt correcte à 10$ avec clim’. Nous n’hésitons pas, le soleil commence à pointer le bout de son nez, et avec le peu d’heure de sommeil, pas très envie de parcourir la ville…

Nous louons deux taxi drivers pour la journée et entamons la visite de la région. Nous roulons entre les rizières, c’est le bonheur. On aperçoit d’ores et déjà au loin les pains de sucre. Nous commençons par la Bai Dinh Pagoda, une immense et récente pagode (gratuite – pour une fois ;)) toujours en construction. Nous longeons les cloîtres où figurent de nombreuses statues de bouddhas encastrées dans les murs… Nous montons jusqu’au bouddha chinois en haut, la vue est sympa. Nous ne rencontrons pas d’occidentaux, c’est très surprenant que des locaux.

Nous reprenons ensuite la moto pour rejoindre la ville Hoa Lu, l’ancienne capitale du Vietnam sous les Dinh (968-80). Nous retrouvons les touristes occidentaux et aussi les vendeurs ambulants… Ils sont insupportables, impossible de marcher 5 mètres sans qu’on nous interpelle ou nous suive  «Hello, buy cold water », « Buy souvenirs », etc… C’est fatiguant. Les temples sont jolis mais la ville en elle-même n’a rien d’extraordinaire. Nous partons assez rapidement.

Nous rejoignons ensuite la Mua Cave. Pour une fois, peu de touristes. Nous comprenons vite pourquoi, il est 13h (38°C) et une centaine de marches à gravir avant d’atteindre une petite pagode. La suée en le détour, une fois en haut la vue est magnifique : rizières et montagnes à perte de vue. Et un beau point de vue sur Tam Coc.

Après le déjeuner, nous allons visiter un autre lieu sacré, Bich Dong Pagoda dont certains temples sont à l’intérieur des grottes.

Nous embarquons ensuite à bord d’une petite barque pour découvrir Tam Coc Cave assez tardivement. Finalement, c’est une chance, très peu de touristes se baladent à cette heure sur la petite rivière bordée de rizières… Nous croisons quelques vendeurs ambulants en bateau, nous sommes surpris par la façon dont ils rament tous, ils n’utilisent pas leur bras mais leurs jambes… Surprenant!

Nous terminons notre balade par le temple Thai Vi Temple. Il est temps pour nous de rentrer, nous sommes épuisés.

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Hoi An

28 Avr

Nous décidons de passer le weekend du 1er mai (aussi férié pour les Vietnamiens) à Hoi An à 150 km de Hué). Un coup de cœur pour cette charmante petite ville côtière qui a su préserver son architecture traditionnelle : anciennes maisons basses aux façades colorées et aux balcons en bois. Le soir, c’est assez féerique, les rues et maisons sont décorées de lampions de toutes les couleurs, nous avons l’impression de remonter dans le temps.

Hoi Han est aussi très touristique, on retrouve un bon nombre de boutiques de souvenirs. Lorsque l’on se balade en ville, il est difficile de ne pas se faire aborder par les commerçants «  «Hello, buy something ? », « Cold water ? », « Boat for one hour ? », You want a motorbike ? », “Eat something?” et j’en passe, c’est parfois épuisant….

Hoi An… Un paradis pour les filles ! La ville est connue pour ses tailleurs sur mesure, il y en a à tous les coins de rue. Il est très facile de se faire confectionner une robe sur mesure pour quasiment rien (entre 15 et 25€). Ils reproduisent tout… même les robes de couturiers (sur photo) et en un temps record. Et, pareil pour les chaussures, quelques modèles sont présentés en magasins, puis possibilité de faire ses créations. Nous n’avons pas craqué même si c’était très tentant 😉

Les plages sont seulement à 3 km du centre-ville. Nous prenons notre courage à deux mains (traverser les carrefours n’est pas une mince affaire… personne ne regarde à droite et à gauche, tout le monde trace et étonnement, il n’y a pas d’accidents) et décidons de louer des vélos pour rejoindre An Bang, une petite plage un peu moins fréquentée par les touristes. Ce sont tout de même en majorité les occidentaux qui occupent les chaises longues sur la plage. Les femmes Viet’ ne s’exposent pas au soleil, le critère de beauté, ici, c’est la blancheur. Et même à moto ou dans la rue, elles se protègent du soleil. On les voit avec des gants, des chaussettes, chapeaux, etc. Pas un cm² n’est exposé au soleil alors qu’il fait 35°C. (Il faut souffrir pour être belle, n’est-ce pas ?)

Nous testons à plusieurs reprises les spécialités culinaires de la région : Cao Lao, white rose, wonton… Nous aurions bien aimé prendre quelques cours de cuisine mais ils s’enflamment complètement sur les prix et ne font pas tous les plats que l’on souhaiterait.

Nous passons une soirée avec deux couples de français et une canadienne que nous avons rencontré à l’hôtel et sur le chemin pour traverser la frontière Laos – Vietnam. Le courant passe bien, nous finirons dans la piscine de l’hôtel jusqu’à 4h du mat’ en essayant de ne pas réveiller tout l’hôtel et de se faire virer une 2nde fois… :/ La 1ère fois, nous avions demandé un reçu, les propriétaires de l’hôtel se sont vexés… Les Vietnamiens sont parfois susceptibles (et les Français aussi très chiants, enfin parait-il ;))

Nous profitons d’être Hoi An pour aller visiter My Son, une ancienne cité Cham (IVème – XIIIème siècle), classée au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO. Nous nous levons aux aurores (4h30) pour éviter les touristes et la chaleur. Plutôt réussi, nous ne serons que 15 touristes ! Un peu déçue par cette cité où il ne reste finalement pas grand-chose, un bon nombre des tours ont été détruites lors de la guerre du Vietnam.

Maintenant, direction le nord du Vietnam pour Minh Binh, la baie d’Halong terrestre en sleeping bus.

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Hué

26 Avr

Nous débarquons donc à Hué, l’ancienne capitale impériale du Viêt Nam (1802-1954) construite sous la dynastie des Nguyen et classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Nous commençons par visiter la cité royale et la cité pourpre interdite. Puis le lendemain, nous prenons un tour d’une journée avec une agence de tourisme histoire de gagner un peu de temps. Nous embarquons à bord d’un bateau dragon sur le fleuve Sông Hương (rivières des Parfums) qui traverse et sépare la vieille ville au nord de la cité moderne au sud où nous logeons.

Au programme : visite d’une pagode Thien Mu et 3 différents tombeaux impériaux :  Minh Mang’s, Tu Duc et Khai Dinh.

Les tombeaux Minh Mang et Tu Duc sont construits plus ou moins de la même façon, de grands parcs avec des plans d’eau et paysages verdoyants. On retrouve une vaste esplanade avec les statues des mandarins et leurs montures, un pavillon et sa stèle narrant la biographie du souverain, le temple qui lui est dédié et enfin le tombeau.

Après cette journée culturelle (ça faisait longtemps), nous terminons notre journée par un excellent restaurant franco-vietnamien, La Carambole (10 plats au menu) avec un couple de français que nous avons rencontré lors de la journée. L’occasion de tester les spécialités culinaires de Hué. Un vrai régal.

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Champasak

24 Avr

Avant de partir au Vietnam, nous nous arrêtons à Champasak pour visite le Vat Phou qui signifie « temple de la montagne » est un ensemble hindouiste d’architecture khmère. Sa fondation daterait du Vème donc plus ancien que les cités d’Angkor mais bien plus petit. Nous sommes que 3 à nous y arrêter : une écossaise et nous deux. Le chemin jusqu’à l’hôtel Anouxha est long… nous marchons un ou deux kilomètres sous un soleil de plomb avec nous backpacks sur le dos, nous n’en pouvons plus à l’arrivée… Toutefois, dans la foulée, le gérant de l’hôtel nous arrange un tuktuk pour visiter le temple à 8 km de la ville. Nous sommes ravis, pas de perte de temps, nous pourrons repartir dès le lendemain matin pour traverser la frontière.

Le lendemain. Lever : 5h30. Retour à Paksé  – Direction Hué, Vietnam.

Nous arrivons juste en temps et en heure à Paksé pour le départ des bus vers le Vietnam. Nous n’avons pas trop le choix des bus, nous prenons un bus local. Juste le temps de prendre du sticky rice  (à 20 cts d’euro) en guise de petit déjeuner, et hop, c’est parti ! Nous ne sommes pas déçus, une fois à bord… Nous voyageons fenêtres ouvertes, possibilité de fumer dans le bus… Bref, on mange de la poussière. Durée du voyage estimée : 12h. On n’échappe pas à la panne de moteur sur le chemin. 3h à attendre sous un arbre sans aucune explication (normal, personne ne parle anglais). Finalement, on traversera la frontière avec pas mal de stress. On réquisitionne nos passeports dans le bus, on nous lâche entre deux frontières en attendant qu’on nous rende nos papiers pour traverser la suivante. Entre temps, il faut donner un petit billet aux douaniers dans le passeport (Arghh!!). Bien entendu, le bus a déjà traversé la frontière avec les bagages… On se dit qu’il peut se casser sans nous…  Finalement tout se passe bien mais un peu stressant tout de même…

Nous sommes déçus par l’accueil des vietnamiens à la ville frontière. L’établissement où le bus s’arrête pour diner ne veut pas nous servir… Ils ne tentent pas de nous comprendre même si on montre du doigt ce que l’on veut et en disant « Same ! Same ! » Les gens ne font pas la queue et nous passent devant… (En Asie, il faut jouer du coude…:/)  Le sourire des Lao nous manque déjà mais bon nous sommes à une frontière, toujours désagréable L

On arrivera finalement à 23h à Hué au lieu de 20h. Comme d’habitude, on nous lâche n’importe où… Pas facile de se repérer à cette heure-là. Les taxi motos se foutent ouvertement de nous avec un large sourire pour nous emmener en centre-ville pour un prix extravagant. On paiera tout de même un taxi à 8$ à 4 pax pour 2km ! L’arnaque ! Heureusement, on ne galère pas pour l’hôtel !

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Les 4 000 islands

21 Avr

Les 4000 îles sont situées sur le Mékong au sud du Laos. A cet endroit le fleuve peut faire jusqu’à 14 km de large, et durant la saison sèche, on y découvre des milliers d’îles. On y retrouve 3 îles majeures « Don Khong », « Don Khon », « Don Det » et c’est sur cette dernière que nous avons décidé de séjourner. Nous nous installons donc dans un petit bungalow spartiate mais avec des hamacs et vue sur le Mékong.

Dès le lendemain, nous louons des vélos pour faire le tour de l’île et rejoindre l’île voisine : Don Khon. Nous devons passer par le seul pont existant où il y a un droit de passage (Les ponts sont souvent payants au Laos ;)). Les îles sont très tranquilles, pas de voitures uniquement des vélos, des scooters sur des chemins de terre et des bateaux pour assurer le transport de personnes et de marchandises. L’ancienne voie de chemin de fer rappelle la présence coloniale française. Les animaux se promènent en liberté, il n’est pas rare de faire des écarts sur le chemin pour ne pas écraser les volailles. Les maisons bordent le Mékong, les rizières sont à l’intérieur de l’île mais sont asséchées à cette période de l’année. Il fait vraiment très chaud… Sans rien faire, on sue à grosses gouttes. On se lève donc généralement très tôt pour se balader et la sieste dans les hamacs s’impose l’après-midi.

Nous rejoignons d’abord la pointe sud de Don Khon où nous admirons le panorama : le Mékong est  très large à cet endroit et est parsemé de petits îlots. Nous observons le large en espérant voir quelques dauphins de l’Irrawaddy mais en vain. Nous filons ensuite vers les chutes d’eau de Li Phi. Nous descendons ensuite jusqu’à la plage où de nombreux canoë-kayaks partent en excursion sur les rapides du Mékong. Nous les laissons partir puis nous baignons une petite heure histoire de nous rafraîchir. Nous ne sommes pas trop rassurés et restons près du bord, les courants sont forts et peuvent nous emmener assez rapidement (apparemment quelques touristes se sont déjà noyés par le passé). Nous passons la fin de l’après-midi dans un restaurant sur pilotis au bord de l’eau.

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Le Plateau des Bolovens

19 Avr

Arrivés à Paksé, grande ville de province sans charme, nous optons pour une excursion d’une journée pour visiter le plateau des Bolovens, connu pour ses plantations de café mais aussi pour être l’une des plus belles régions du pays. De nombreux touristes louent une moto sur plusieurs jours mais nous ne sommes pas encore totalement à l’aise à l’idée d’en louer une pour le moment.

Le long de la route qui nous amène à notre 1er arrêt : plantation de thé, on aperçoit de nombreuses autres plantations tels que tecks, hévéas, bananiers et riz. On se balade entre les théiers et on nous explique rapidement comment se passe la récolte et le processus de séchage.

Nous nous arrêtons un peu plus tard dans une plantation de café où ils cultivent le robusta et l’arabica. Nous apprenons que ce sont les français qui ont introduit les caféiers au début du XXème siècle sur cette terre fertile et aujourd’hui, la culture du café représente un revenu considérable pour les familles de la région.

Quelques kilomètres plus tard, nous nous arrêtons à la cascade Tad Fan, l’une des plus hautes du pays (200m). Assez impressionnante, nous nous renseignons rapidement s’il est possible de descendre jusqu’en bas mais on nous dit qu’il est quasiment impossible d’y accéder. Pas de réel chemin.

Sur notre parcours, nous avons la chance de rencontrer deux minorités ethniques : les Alak et les Katu, connus au Laos pour leur sacrifice annuel de buffle d’eau qui a en général lieu pendant la pleine lune de mars (dommage, nous arrivons un mois trop tard). Grâce à notre guide, nous avons la chance d’échanger un peu avec eux, il fait office d’interprète. A priori, la région est peuplée de différents groupes ethniques (Les Laven (Bolavens signifie «lieu des Laven»), les Alak, les Katu, les Ta’oy et les Suay.

Lorsque nous arrivons dans les villages, nous nous faisons accueillir par les sourires des enfants et tentent d’échanger quelques mots avec nous, principalement « Hello ». Ils sont adorables, on les voit également se laver sous la pompe à eau qu’ils arrivent à peine à faire fonctionner. Les adultes se reposent ou travaillent à l’ombre sous leurs maisons à pilotis en bois. Leurs habitations sont très sommaires, on ressent bien la pauvreté mais la joie de vivre est omniprésente. Notre guide nous explique une autre coutume des Katu, c’est la fabrication de leurs cercueils en bois, ils reposent là à côté des maisons en attendant le prochain défunt de la famille. Aujourd’hui, ils ont tendance à être remplacés par de simples cercueils en béton, moins onéreux à la fabrication. Nous n’aurons pas eu la chance de rencontrer des femmes tatouées sur le visage, une autre coutume qui disparaît encore peu à peu avec le temps.

Nous reprenons ensuite la route pour découvrir les chutes d’eau de la région. Nous nous rafraichissons une heure à la cascade Tad Hang, superbes chutes formant trois cascades. Nous ne pourrons nous baigner car le débit est trop fort. Dommage car c’était bien tentant !

Nous faisons enfin notre dernier arrêt à la cascade Phaxuam Cliff. On se rend face à la cascade en empruntant un pont suspendu en bambou. Nous terminons notre excursion par la visite d’un village où les différents types d’habitation des différentes ethnies sont reconstitués.

Nous profitons d’être à Paksé pour faire notre visa pour le Vietnam. Seb fait à nouveau un tour chez le barbier du coin pour être présentable, nous enfilons nos plus belles fringues et direction le consulat. A priori, l’apparence compte beaucoup… Bref, il nous le délivre en 20 min et surtout 10 min avant la fermeture ! Que rêver de mieux !

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Un aller-retour à Bangkok

13 Avr

Nous retrouvons JC, un très bon ami de Paris et Maria pour Songkran, le nouvel an bouddhique (la fête de l’eau). Pendant 3 jours, c’est la fête un peu partout au Laos, Cambodge, Thaïlande, etc… Traditionnellement, les gens rentrent dans leur famille et font acte de respect envers leurs aînés en leur versant un peu d’eau parfumée sur les mains. Aujourd’hui,  cette fête est devenue un prétexte pour organiser de gigantesques batailles d’eau. Sur les trottoirs, des stands de pistolets à eau s’installent à un peu partout. Les jeunes gens défilent dans la rue et vous souhaitent la bonne année en vous aspergeant d’eau avec un pistolet et vous appliquent du talc sur le visage. A certains endroits, ce ne sont plus des seaux d’eau qui vous sont lancés, ils y vont directement à la pompe à incendie. Les gens dansent au rythme de la musique, c’est la fête ! Sur la route, les passagers à l’arrière du pick-up dégainent leurs pistolets dès qu’ils passent à côté de vous. Impossible de ne pas revenir à l’hôtel sans être complétement mouillés et barbouillés de talc sur le visage. L’ambiance est bon enfant  mais au bout de deux jours, on décide d’hiberner à l’hôtel. Par chance, ce dernier a une piscine bien agréable sur le toit.

Quelques jours plus tard, nous nous séparons tous. Julie prend son vol retour pour Paris. Maria nous fait une grosse frayeur sur le chemin du départ. Elle se fait faucher par un scooter en traversant la rue, les secours arrivent quelques minutes plus tard. Heureusement que des contusions.

Nous reprenons notre route vers le Laos en train de nuit (en lit couchette, plutôt confortable mais il nous manque la clim’) jusqu’à Ubon Ratchadani, puis bus jusqu’à Pasksé.

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Vientiane

12 Avr

Nous rejoignons ensuite Vientiane, la capitale du Laos. Il fait beaucoup trop chaud,  environ 35°C.  Nous sommes un peu déçus par la ville rien de charmant mais en même on s’y attendait, des touristes nous avaient prévenu. Nous faisons tout de même un rapide tour à pied dans la ville histoire de prendre un peu nos repères. Nous rejoignons les rives Mékong pour le coucher de soleil. Nous sommes en saison sèche et le fleuve très large à cet endroit est à moitié à sec, on arrive à peine à le voir :/

Nous tentons de diner à un marché de nuit, une fois sur place, nous changeons d’avis, les pâtes de poulets en brochette, les grillades d’abats, ce n’est pas trop notre truc. On opte pour un restaurant bien occidental.

Le lendemain, nous décidons de marcher jusqu’au célèbre Arc de Triomphe Lao, le Patuxai, construit avec du ciment américain qui était censé servir à la construction d’un aéroport. :/ A défaut de ne jamais avoir monté sur celui de Paris, je grimpe rapido en haut de celui-ci. Seb et Julie m’attendent en bas à l’ombre. La vue est jolie mais rien d’exceptionnel.

Puis, direction vers le Phat That Luang, monument national le plus important du Laos. Recouvert d’or, il symbole à la fois le Bouddhisme et la souveraineté.

Nous nous arrêtons ensuite au Vat Si Saket, le plus ancien temple de la ville (1824). Les fresques à l’intérieur sont splendides mais pas possibilité de prendre de photos…  Le temple est entouré d’un cloître qui a la particularité d’abriter des milliers de statuettes de Bouddha qui sont disposées deux par deux dans des niches creusées dans le mur.

Avant de partir pour Bangkok, on se fera une petite halte au restaurant l’Alsace, le temps de déguster une bonne tranche de pâté de campagne. Je n’avais jamais autant apprécié le pâté. La cuisine française nous manque parfois !

Le soir, nous partons en direction de Bangkok via un bus Super Vip. C’est la « classe à Dallas », nous n’avons jamais eu de bus aussi luxueux : TV individuelle avec large sélection de films, wifi, etc…

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Vang Vieng

7 Avr

Nous partons pour Vang Vieng et empruntons une charmante route montagneuse et sinueuse pendant 6h. Le seul hic, c’est que la route est en mauvaise état et les amortisseurs de notre minibus aussi ! La dernière heure c’est également la boite de vitesse qui lâchera partiellement (plus de 3ème ni 4ème disponibles)

Une fois arrivés, nous nous écartons du centre-ville et nous nous installons dans un charmant petit hôtel (Chez Jammee) au sud de la ville quasi au milieu des champs. Nous souhaitons nous écarter de la vie nocturne en centre-ville quitte à marcher un peu pour sortir le soir.

Vang Vieng est principalement connue pour ses activités aux sensations fortes : escalade, canyoning, trekking et aussi le célèbre tubing ! Quesako ? Un tuktuk vous emmène à 4km au nord de la ville et vous revenez par la rivière sur une chambre à air de camion, et possibilité de s’arrêter à tous les bars,  sauter depuis des plateformes, jouer à tarzans, tobbogans géants, etc… Bref, une party géante au bord de l’eau. Nous ne testerons pas totalement le concept, nous sommes en saison sèche, et le niveau de l’eau est très bas. Nous préférons opter pour une excursion avec visites de grottes (water cave et elephant cave).  Pour la première, on se pose sur une chambre à air et avec l’aide d’une corde on se tracte jusqu’au fond de la grotte éclairé seulement par notre lampe frontale. Sympa. L’après-midi, on redescend 8km de rivière en kayak, nous n’avons pas de regrets de ne pas tester le tubbing, il n y a pas du tout de courant pour avancer. Sur le chemin, on se posera à l’un des derniers bars de cette partie géante (mais bon là en basse saison c’est quand même assez calme).

Pour la 1ère fois depuis le début du voyage, je tombe malade (la veille c’était Julie). Je gèle en plein soleil avec une température de 35°C… Bref, , Une journée de repos imposée le lendemain.

Julie retrouve sa forme et part avec Seb et Diane (une française rencontrée à notre hôtel) faire un tour en vélo dans les environs de Vang Vieng. Déçue de rater cette balade, visites de caves et baignade dans une piscine naturelle. Mais bon le voyage doit continuer et on se fait à l’idée qu’on ne peut pas tout faire.

Un soir, nous nous posons sur un des bars de la ville au bord d’un feu (ce soir bien qu’il ne fasse pas froid, il fait un peu plus frisquet), nous sommes assez surpris par le menu, on vous propose de l’opium, des champignons, etc… Irréel ! Bien sûr on ne prendra rien de tout çà, juste un bucket (un petit saut de plage avec plusieurs pailles) de rhum coca.

Nous n’avons pas vraiment envie de quitter Viang Vieng, c’est si paisible lorsque l’on s’écarte des bars. Ça sent la fin des vacances avec Julie… Bientôt le retour vers Bangkok.

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Luang Prabang

4 Avr

Située sur un affluent du Mékong, Luang Prabang est une jolie petite ville paisible au croisement  du Mékong et de la rivière Nam Khan. Son architecture coloniale et sa  trentaine de temples aux façades colorées, noir et or, ou encore incrustées de mosaïques en plein cœur de la ville en font une ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Sur la péninsule, on retrouve de nombreuses maisons coloniales de l’époque française mêlant le style européen et le style traditionnel laotien avec l’utilisation du bois pour les balcons, portes, sols et intérieurs.

La ville est  également réputée pour sa vie religieuse.  Il n’est pas rare de rencontrer des moines bouddhistes en ville.  Et au lever du soleil, il est possible d’aller les observer traverser la ville pieds nus et les voir mendier auprès des locaux (comme l’avait fait Bouddha) qui agenouillés en position de prière leur donnent un peu de riz gluant (Mais malheureusement, on ne se sera pas levé pour le faire).

Nous passons un après-midi aux cascades Kuang Si situées à une trentaine de kilomètres de la ville. De magnifiques cascades de plusieurs niveaux où il est possible de se baigner (ce que nous ferons).  L’endroit est assez magique mais la couleur de l’eau n’est pas aussi bleue-vert turquoise qu’elle devrait l’être, il a plu la veille… A l’intérieur du parc, nous nous allons dire bonjour aux ours noirs (Bear Lao, à ne pas confondre avec la bière Beer Lao (bière locale) Ah ! Ah ! Ah ! Bon d’accord ce n’est pas drôle)

Le soir, nous nous promenons au marché artisanal nocturne, on regrette de ne rien pouvoir ramener, faute de place dans nos bagages (Par ex. : whisky à l’alcool de riz avec serpent ou scorpion au choix). Nous nous arrêtons ensuite aux stands des buffets où l’on remplit son assiette (à ras bord) pour seulement 1€. Nous ferons une fois de plus le plein de milk shake de fruits et nous testerons le particulier « Oréo Milkshake » !

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Descente du Mékong

2 Avr

Après 10 jours passés en Thaïlande du nord, nous traçons maintenant notre route vers le Laos. Dès 9h30, nous partons en direction Chiang Khong, ville frontalière (Coté Thai) au bord du Mékong. Nous passons la nuit au bord du fleuve et passons la frontière dès le lendemain matin. Un sacré foutoir au poste de frontière, tout le monde donne son passeport aux douaniers, il passe dans les mains de 4 personnes différentes. Bien entendu, il n’y a pas de queue, il faut se présenter au comptoir lorsque votre passeport est prêt et que l’on mentionne votre nom… Et au passage, on se fera voler 40€ lors du change de monnaie. Bref, le Laos commence bien.

Après s’être levés aux aurores, nous attendons 2h à Huay Xai (500 m du poste de frontière) au Laos avant de descendre le Mékong en slowboat vers Luang Prabang avec une nuit à Pakbeng.

12h. Notre croisière à bord du Mékong commence…

Le bateau est plus que chargé, ils affrètent finalement deux bateaux et nous portons aussitôt volontaires pour être à bord de celui qui est le moins complet. Top, nous pouvons circuler librement sur le bateau.

C’est la période sèche, nous filons entre les rochers. C’était assez impressionnant de plus que le bateau mesure certainement plus de 30 mètres de long… Nous croisons quelques touristes en speed boat, ils portent un casque de moto. Cela nous laisse imaginer la dangerosité de ce moyen de transport… Ils font le trajet en 5 heures alors que nous, il nous en faudra 24h ! Les guides déconseillent de les prendre, il y a des accidents tous les ans.

Les rives du Mékong semblent être vouées à la culture, on observe de nombreuses petites parcelles bien vertes, rectilignes et barricadées pour repousser le bétail et poules. On aperçoit de nombreuses femmes à grand chapeau pointu avec un tamis dans les mains comme si elles cherchaient des pépites d’or. Y a-t-il de l’or au fond du Mékong ? Et les enfants se jettent à l’eau pour se rafraîchir.

Quant aux hommes, on les croise régulièrement à l’entrée et à la sortie du village. Ils lancent leurs filets circulaires depuis leur bateau ou le rivage.

18h, nous arrivons à Pakben. On retrouve de nombreux produits français dans la rue : croissant, Nutella, baguette (un peu ramollie par l’humidité mais ça fait l’affaire), vache qui rit, etc….

Le soir, nous dinons avec Alex, un roumain qui fait le trajet avec nous depuis le début du Laos et nous testons le fameux Larp au poulet. Une salade fraîche composée à base de menthe fraîche, coriandre, piments, jus de citron. Un régal.

9h/ 10h : Nous repartons en direction de Luang Prabang

Cette fois le trajet est un peu plus long. Nous avons plus autant d’espace que dans le premier bateau et nous naviguons pendant près de 8h. On avale tous les 3 nos bouquins pour passer le temps.

18h : Arrivée à Luang Prabang

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Trek à Chiang Mai

30 Mar

Le lendemain, il est temps pour nous de faire le trekking (2 jours) que nous avons réservé la vieille à seulement 35€/par pax. Après tout ce que nous avons entendu sur les treks dans la région (souvent décevants), nous n’avons pas d’attentes particulières. Nous savons d’ores et déjà que nous serons une quinzaine de touristes sur les sentiers.

Nous commençons par une mini chute d’eau, puis une randonnée de 3h en plein cagnard (pfff…) On arrivera au village complétement déshydratés en fin d’après-midi. Depuis notre maison sur pilotis, la vue est superbe malgré les feux qui se propagent sur les montagnes (culture sur brulis). On fait connaissance avec le groupe autour du feu et quelques bières. Les enfants de village nous rejoignent après le diner et nous chantent quelques chansons traditionnelles avant de nous sauter dessus et de nous demander de les prendre en photo avec nous. Nous passons la nuit en dortoir sous moustiquaires, le lit n’est pas très confortable (une planche de bois avec un pseudo matelas en mousse) mais ce n’est pour qu’une nuit. Le lendemain, nous rentrons en direction de Chiang Mai, sur le passage, nous nous arrêtons à une cascade où j’en profite pour me baigner (Seb & Julie n’auront pas le courage, un peu trop fraîche ;)). Puis, nous faisons une petite heure de rafting et bamboo rafting sur la rivière. Enfin, nous ferons notre dernier arrêt à l’éléphant camp pour un ride d’une heure.  On s’assoira directement sur la tête de l’éléphant. Un peu flippant lorsque le terrain est dénivelé.

Au final, nous sommes agréablement surpris par le tour : pas trop de touristes sur les sentiers et un bon contact avec les populations locales. On s’attendait vraiment à pire.

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Chiang Mai, la « ville nouvelle »

29 Mar

Nous arrivons en fin d’après-midi à Chiang Mai. Un tuktuk nous emmène à une guesthouse pas trop chère mais sans charme. Nous ne faisons pas les difficiles, nous aviserons le lendemain si nous restons ou pas. Après un réveil par les fourmis rouges (une quarantaine dans mon lit) et du forcing pour nous vendre un trek à 110€ en nous précisant : « Vous voyagez alors vous avez de l’argent !!! « (Arghh !) nous décidons de partir. Nous faisons bien, nous trouvons mieux ailleurs et moins cher dans la vieille ville à l’intérieur des remparts !

Dès l’aube, nous commençons par sillonner les rues de la vieille ville, on s’arrête à certains temples (pas tous car il y en a environ 350) mais notamment le célèbre Wat Phra Sing, fondé au XIVème siècle. Il est magnifique, sa façade est ornée de jolies fresques dorées et est doté d’un  bouddha entouré de mini bouddhas.

Puis, nous visitons le Wat Chedi Luang, le deuxième plus important temple de Chiang Mai.

L’après-midi, nous nous laissons tenter par une visite au Tiger Kingdom. Nous sommes à la fois excités et effrayés de s’approcher de ces petites bêtes (surtout lorsque vous signez la décharge en arrivant).  Quelques consignes de sécurité à respecter : ne pas être près des pattes avant, ne pas toucher la tête, ne pas jouer avec, etc. Nous sommes fans!

Le dimanche soir, nous faisons un tour au marché nocturne. Il y a beaucoup de monde mais l’ambiance est géniale. Beaucoup d’artisanat et surtout de nombreux stands de cuisine thaï. Un régal pour nos papilles.

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Deux anciennes capitales royales de la Thaïlande du Nord

27 Mar

Sur le trajet qui nous amène à Chiang Mai au Nord de la Thaïlande, nous nous arrêtons à Ayutthaya et Sukhothaï qui étaient deux des trois anciennes capitales royales. Cités classées au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1991.

Ayutthaya

Notre mini bus (réservé auprès d’une agence de Khaosan road) parcoure les principales ruines de la cité (environ 15 km²). Son histoire en trois lignes : elle fut fondée vers 1350, elle devint la deuxième capitale du Siam (Thailande) après Sukhothaï. De 1351 à 1767, 36 rois se sont succédés. Aujourd’hui, il ne reste plus que les ruines de quelques temples et palais, Ayutthaya ayant été complètement saccagée par les Birmans en 1767. elle est particulièrement connue pour ses temples à bouddha sans têtes. On ne passera pas à côté de la célèbre tête de Buddha sertie dans les racines d’un arbre du temple. Celle-ci a été sauvée des assaillants par les habitants d’Ayutthaya et déposée plus tard au creux d’un arbre.

Depuis Ayutthaya, nous prenons ensuite un bus pour rejoindre Sukhothaï. Nous y arrivons en début de soirée  et nous nous rejoignons une charmante guesthouse avec piscine (4T Guesthouse) dans la nouvelle ville à 12 km du parc historique. Nous posons nos affaires illico et nous nous rendons au night market. Malheureusement, il est déjà quasi 10h et les stands ferment. Nous choisirons un stand au bord de la route. Pad Thaï pour Julie & Seb et Tom Yam pour moi

Sukhothaï dit  »l’Angkor Thailandais »

Étant à 12km de la ville et pressé par le temps, nous louons directement un tuktuk depuis l’hôtel. Un peu plus cher que le bus local et location de vélo mais cela nous permet de faire la cité dans la matinée et repartir pour Chiang Mai en milieu d’après-midi.

Pour ce qui est de l’histoire, Sukhothaï est la première capitale du Siam (Thaïlande) fondée en 1238 et mettant fin au règne khmer d’Angkor Wat. Sukhothaï a été inscrite  au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991.

Après avoir visité Angkor Wat, il y a quelques années, on ne pensait pas retrouver une si jolie cité en Thaïlande. Certes bien plus petite mais elle vaut la peine d’être visitée.

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Bangkok

24 Mar

A l’aéroport de Bangkok, nous récupérons la petite sœur de Seb, Julie. Nous sommes hyper impatients de la retrouver, histoire de casser la routine à deux. (Eh oui, pas tous les jours facile de voyager en couple 24/24h et 7/7j).

Cette fois-ci, nous apprécions davantage Bangkok, l’air est moins humide et pollué, c’est beaucoup plus agréable de se balader dans la ville comparé à il y a 5 ans en plein mois de juillet.

Nous avons l’impression que  la ville a un peu changé : moins de tuktuks et food street market. On se faisait une joie d’aller au Suan Lum Night Bazaar près du stadium Lumpini, celui-ci a été fermé. A la place, nous allons au Chatuchak weekend market.  On se refait avec plaisir les temples : Wat Phra Kaew & Grand Palace, Wat Pho (le bouddha géant allongé) et Wat Arun. Puis, on se rebalade à nouveau dans Chinatown, Patpong, Siam Square, Khao San Road, etc…

Un grand merci à Jean-Philippe B. pour m’avoir aidé à réparer mon ordi à distance… Plusieurs heures passées sur le net à le réparer. (Tellement forte que j’avais verrouillé mon disque dur. Plus d’accès mes documents : photos, etc. 😦 ).

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Boracay, le Saint-Tropez des Philippines

14 Mar

Comme la plupart des touristes ici, nous allons en direction de la fameuse « White Beach », une plage de sable blanc de 4km de long considérée comme l’une des plus belles au monde (jolie mais tant que ça?) mais aussi très touristique. De nombreux bars, restaurants, hôtels, boutiques bordent le bord de plage.

La plage est divisée en 3 zones. La zone 1 au nord regroupe tous les hôtels de luxe, la zone 2, un peu plus au centre est l’endroit où l’activité est la plus intense tandis que la zone 3 où nous décidons d’héberger est plus beaucoup plus calme. On s’installe au Sundown resort, un petit hôtel donnant directement sur la plage.

A Boracay, nous avons la possibilité de refaire de la plongée, excursions en mer, planche à voile, kytesurf, balades à cheval, bronzer sous le soleil des tropiques… Finalement, on ne fera que du farniente, massages et joggings sur la plage.

Seb fera un tour à la plage de Bulabog, sur la côte est de l’île de Boracay, c’est à cet endroit que les amateurs de kyte et planche à voile se donnent rendez-vous étant donné que cette côte est un peu plus ventée.

Quelques petits regrets… Une semaine passée à Boracay sans vraiment profiter des activités qui nous sont proposées. C’est un peu frustrant mais le budget oblige. Le temps passe alors parfois lentement mais on en profite aussi pour organiser la suite du voyage et de recharger les batteries avant d’arriver à Bangkok. Nous aurions aimé en faire davantage aux Philippines : Banaue Rice Terraces, l’île de Palawan, Whale Shark (c’était la saison), etc… Mais définitivement, on reviendra 😉

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Scuba Diving à Bohol

7 Mar

Sur les conseils de Jérôme et Maryline, nous décidons de partir aux Philippines une quinzaine de jours avant de rejoindre Julie, la sœur de Seb à Bangkok.

Tout se goupille plutôt bien depuis Singapour… Nous arrivons à Cebu de bonne heure et nous pouvons directement prendre un ferry pour rejoindre Tagbilaran, la capitale de Bohol. Une fois sur place, un taxi nous emmène directement à Alona Beach, une plage de sable fin blanc aux eaux transparentes et cocotiers. Un vrai petit paradis 😉 La sensation d’être enfin en vacances au bout 5 mois de voyage. On s’installe ici pour une semaine.

De nombreux dive shops bordent le bord de plage, difficile de ne pas se laisser tenter pour passer son PADI… On se lance ! En 2,5 jours, c’est en poche. Et un fun dive supplémentaire jusqu’à -18m à l’île de Balicasag.

Le soir, tous les restaurants sortent leurs tables et BBQ sur la plage. On fait le plein de grillades. On mange pour 4€. Le pied !

Il est temps maintenant de visiter l’île en quelques heures. Possibilité de la parcourir en moto (on oublie ! Pas de moto pour moi, trop peur), en bus ou taxi. On optera pour le taxi.

1er arrêt : Mémorial

2ème arrêt : Église de l’Immaculée Conception, une église de pierre qui fut construite au 16ème siècle, un des plus vieux édifices des Philippines.

3ème arrêt : Visite d’une ferme de papillons et quelques photos avec Python (J’ai l’air plutôt à l’aise sur la photo mais pas dans la réalité :/ )

4ème arrêt : Les nuages se chargent, on file directement à Chocolate Hills à 55 km au nord de l’île. Ce sont des centaines de collines calcaires à perte de vue, d’environ 30m de hauteur. C’est l’une des attractions touristiques majeures à Bohol avec les tarsiers. Durant la saison sèche, ces collines virent au marron, couleur chocolat… d’où leur nom. Sur le chemin, nous passons dans une forêt artificielle d’acajou près de Bilar et Loboc.

5ème arrêt : un petit arrêt sur les berges de la rivière Loboc. Possibilité de faire une croisière jusqu’à Loay Bridge, l’embouchure de la rivière et ensuite revenir vers les chutes d’eau de Tontonan mais nous ne la ferons pas. Nous traversons ensuite une succession de petits villages, paysages de rizières, etc.

6ème : Les tarsiers. Quesako ? Ce sont de minuscules petits singes de 15 cm (sans la queue) aux yeux énormes et grands pieds. Encore une petite bête à croquer. Envie de les prendre dans les mains mais impossible, c’est une espèce protégée en voie de disparition.

On finira l’excursion en sirotant une énorme noix de coco !

Le temps se gâte davantage les jours suivants, nous choisissons donc notre destination en fonction de la météo. Nous partons pour Boracay, le Saint-Tropez des Philippines.

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Singapour, le carrefour d’Asie

2 Mar

Arrivés à Singapour à 21h. Time to party@Singapour en compagnie de Jérôme et Marilyne qui nous accueillent quelques jours dans leur spacieux et nouvel appart 😉 Que de bonheur de se sentir à la maison. On ne pourra jamais assez vous remercier pour votre accueil et tous vos conseils sur la région.

Singapour…

Singapour, un étonnant mélange de cultures ! Un véritable melting-pot culturel où malais, chinois, indiens et occidentaux cohabitent ensemble. Un mélange de tradition et de modernité dans une ambiance multiethnique. Assez étonnant!

Singapour, c’est aussi la ville des interdits. A chaque interdit, son petit panneau dans la rue avec le montant de l’amende dessous. On a aussi l’impression d’être souvent sous l’œil de Big Brother par le nombre de caméras qui parsème la ville. Résultat : une ville propre et où on sent en sécurité. Bref, le ‘’pays des bisounours’’!

Notre programme :

On commence le 1er jour par la visite de Little India. C’est un peu comme si on se retrouvait en Inde, on retrouve ces senteurs épicées et d’encens, petites échoppes, musique indou etc. Seb en profite d’être dans le quartier pour se faire raser la barbe à la lame chez un barber shop. Mort de rire, il lui laisse la moustache… On lui fait vite comprendre que non, ce n’est pas possible… Nickel en sortant, il ne reste plus que les cheveux à couper! A suivre.

On en profite pour faire un petit arrêt à Sim Lin Square, un des temples de l’électronique. Ce mall rend fou ! Envie de tout acheter, beaucoup trop de gadgets… (mais avec la chutte de l’euro, finalement les prix ne sont pas bien moins cher qu’en France). On résistera même si nous nous renseignons pour un nouvel appareil photo, notre compact a lâché, il y a deux mois :/

Puis, un tour au légendaire Raffle Hotel, juste pour la photo, on ne prendra pas le fameux ‘’Singapour Sling’’ cocktail. Sur le chemin du retour, on s’arrête chez le coiffeur. Une coupe pour Seb pour la modique somme de 4€. Et plutôt réussie ! De retour au condo (appart), c’est une soirée wine  & cheese qui nous attend… On surkiffe ! Un bon camembert !

Dimanche matin, nous nous joignons à l’équipe de sportifs pour un petit footing dans un des parcs de la ville. On en bave un peu, courir avec 30°C et un taux d’humidité à 70%, ça élimine les toxines de la veille ! Comme toujours, on se dit qu’il faudrait remettre ça plus souvent…

Le lendemain, nous visitons Chinatown, le quartier traditionnel chinois de la ville. On ne manquera pas le Thian Hock Keng, le plus ancien temple Hokkien à Singapour. Nous continuons notre chemin en faisant un tour sur Orchad Road, le Beverly Hills de Singapour. On craquera finalement pour un nouveau compact.

Il est temps pour nous de rejoindre les Philippines. Singapour marque aussi le mi-chemin de notre tour du monde…

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La Great Ocean Road

27 Fév

Great Ocean Road surnommée « Great Bitumen Sea Snake », le grand serpent de mer en bitume.  Cette fameuse route touristique sinueuse de 240 km longe littéralement l’océan et débute à une vingtaine de kilomètres au Sud de Melbourne, elle traverse de nombreuses criques et falaises déchiquetées où se succèdent villes côtières et parcs nationaux.

Great Ocean Road (800x533)

La Great Ocean Road, dernière occasion pour nous de tester un voyage en campervan avant de quitter l’Océanie. Nous saisissons donc l’opportunité et en louons un à Melbourne pour 3J/ 3N. Le concept nous réjouit d’avance… Vivre comme des surfeurs bohèmes 😉

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1er arrêt à Torquay, un des plus gros spots de surf d’Australie (nombreux surf shops et écoles de surf). Pas de bol, 1ère nuit sous la pluie, la soirée est tout de même sympa, nous passons un bout de la soirée avec nos voisins de camping, un couple de surfeurs.

Jeunes surfeurs, Torquay

Jeunes surfeurs, Torquay

Le lendemain, nous allons voir les petits jeunes surfeurs australiens sur la plage et nous faisons un saut à la fameuse Bells Beach (mythique, connue par les surfeurs du monde entier, pour ses vagues impressionnantes et ses championnats du monde à Pâques) avant de continuer notre route vers le phare d’Aireys Inlet. Au passage, on se prend une prune de 122$ pour s’être mal garés :/ (On avait quelques doutes sur la signification du panneau… maintenant, on n’en n’a plus :/ ) Un arrêt au Mémorial Arch et au Teddy’s Lookout avant de trouver notre prochain spot. Après avoir galéré quelques heures pour trouver LE camping gratos de la Baie (qu’on aura jamais trouvé…), on abandonne et décidons finalement de dormir dans un camping classique à Otway Bay. Finalement, ça valait bien le coup, on dormira avec des koalas au dessus de nos têtes.

Bells Beach (800x533) Bells Beach (2) (800x533) Bay of islands (3) (800x533) Bay of islands (1) (800x533)

Aireys Inlet -Le fameux phare qui nous a valu une prune de 122$

Aireys Inlet -Le fameux phare qui nous a valu une prune de 122$

Teddy's Lookout, Lorne

Teddy’s Lookout, Lorne

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Koala Otway Bay

Koala Otway Bay

Koala, Otway Bay

Koala, Otway Bay

Dès le lendemain matin, on reprend la route en direction du phare de Cape Otway (le plus ancien phare d’Australie), on s’arrête tous les 50 mètres pour prendre en photo les koalas perchés sur les eucalyptus le long de la route…. Ils sont à croquer ! Envie de les serrer dans nos bras. En début d’après-midi, nous arrivons enfin aux 12 apostles, aiguilles de calcaire détachées des falaises par l’érosion. Parcourons les multiples sentiers Loch Ard Gorge et terminons la journée par les Gibson Steps, marches qui descendent sur la plage et permettent d’apercevoir les premiers apostles.

IMG_3618 (800x533) IMG_3628 (533x800) Kangourou qui traverse la route... (2) (800x533) IMG_3894 (800x533) IMG_3883 (800x533) IMG_3878 (800x533)

12 Apostles

12 Apostles

Gibson Steps

Gibson Steps

Gibson Steps

Gibson Steps

d’Aireys Inlet_Vue du phare (800x533) Photo prise depuis Broken Head (800x533)

Melbourne

24 Fév

Apparemment classée parmi les 3 villes les plus agréables à vivre depuis des années, on n’aura pas vraiment l’occasion de s’en faire une idée, on y restera moins de 3 jours et on ne fera que le centre-ville, mais bon ça paraît plutôt bien.

On flânera sur les bords des quais, une petite impression d’être à Paris au bord de la Seine… Melbourne, cela sera aussi l’auberge de jeunesse la plus « dégueu » de tout notre voyage jusqu »à maintenant. Parfois impossible de se retourner sans marcher sur une chaussette, le caleçon du voisin ou le kleeenex usagé… On hallucine !!!

IMG_3450 (800x533) IMG_3538 (800x533) IMG_3447 (800x533) IMG_3455 (800x533) IMG_3463 (800x533) IMG_3555 (800x533) IMG_3534 (800x533) IMG_3543 (800x533) IMG_3528 (800x533)

Cairns, la barrière de corail

21 Fév

Impossible d’aller en Australie sans faire un STOP à Cairns : la barrière de corail…Un MUST DO ! De Sydney, nous prenons donc un vol direct. En moins de 3h de vol, nous arrivons à destination.

Sur place, nous réservons notre « daily cruise » : 3 spots différents en snorkeling et aussi notre 1ère plongée (après de 2h de training sur le bateau, nous voilà à -9m). Chanceux, nous nageons quelques instants avec une tortue de mer (Merci l0o pour la batterie, voici quelques photos extraites du KODAK PlaySport ;))

On se pose quelques jours, nous profitons du soleil et de la piscine artificielle (car les bords de mer seraient envahis de méduses et de crocodiles à cette époque de l’année).

A la tombée de la nuit, ce sont les chauves-souris qui envahissent le ciel, elles s’envolent par milliers, impossible de les compter. Nous hallucinons sur leur taille, déployées, elles doivent faire la taille de notre bras. Bref, on ne les aime pas trop quand elles passent au-dessus de nos têtes…

Depuis Cairns, nous nous envolons directement vers Melbourne. Nous avions prévu de faire toute la Côte-Est, de Cairns jusqu’à Melbourne en passant par Brisbane en voiture, bus et/ou campervan mais la vie est terriblement chère ici (Le $ Australien n’a jamais été aussi fort et l’£ qui baisse… :/), nous préférons quitter le pays plus tôt (on coupe 22 jours soit la moitié du voyage prévu ici). Nous ferons quand même une courte halte à Melbourne et sur la Great Ocean Road.

IMG_3393 (800x533) IMG_3400 (800x533) IMG_3406 (800x533) fISH2 poissons poissons5 Seb à mettre Corail à prendre bateau à prendre

Elise

Elise

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19H30, l'envol des chauve-souris

19H30, l’envol des chauve-souris

The Western wilderness, Tasmanie

18 Fév

Nous redescendons maintenant vers le sud de l’île en passant par les parcs nationaux. Un arrêt au Lake Saint Clair, le plus célèbre parc national de Tasmanie. Malheureusement, nous n’avons pas le temps de faire de la randonnée, on fera seulement une balade au bord du lac.

Un second arrêt au Mount Field National Park, visite de cascades et balades en forêt.

Avant d’arrivée à Hobart, nous passons l’après-midi à Richmond : festival écossais.

Lady Baron Falls

Lady Baron Falls

Liffey Falls

Liffey Falls

Liffey Falls

Liffey Falls

Sentier, Liffey Falls

Sentier, Liffey Falls

Liffey Falls

Liffey Falls

Tall Trees, Mount Field National Park

Tall Trees, Mount Field National Park

Beaucoup trop de bêtes écrasées sur la route... :(

Beaucoup trop de bêtes écrasées sur la route… 😦

Echidné

Echidné

Lake Saint Clair

Lake Saint Clair

Richmond

Richmond

Richmond

Richmond

Richmond

Richmond

Launceston et ses environs, Tasmanie

17 Fév

Avant d’arriver à Launceston au nord de l’île, nous nous arrêtons plusieurs fois en route pour admirer quelques cascades. Notre 1er arrêt : St Columba Falls, les chutes les plus hautes de Tasmanie (90m). Jolies mais pas très impressionnantes…

Nous continuons ensuite notre chemin vers les Ralphs Falls. La route n’est pas très bonne, nous sommes sur de la piste ; les 15 km pour y arriver sont interminables, on met  ¾ d’heure mais cela en vaut la chandelle.  Après une courte marche dans la forêt, nous arrivons à un point de vue magnifique donnant sur la campagne environnante et à notre droite, un petit filet d’eau coule sur la falaise.

Nous repartons ensuite à Launceston. Nous traversons un petit village nommé Ringarooma, d’étranges statues sont érigées au milieu de la ville en mémoire des victimes de la première guerre mondiale.

Nous arrivons finalement à Launceston en fin de journée. Deuxième plus grand ville de Tasmanie. Ville plutôt mignonnette avec un côté un peu colonial mais rien à faire passer 21h, c’est le désert (enfin comme dans toute la province). Le lendemain, nous faisons la petite balade le long des Cataract Gorges.

Cataract Gorge à Launceston

Cataract Gorge à Launceston

Cataract Gorge à Launceston

Cataract Gorge à Launceston

Cataract Gorge à Launceston

Cataract Gorge à Launceston

Launceston

Launceston

Launceston

Launceston

Ralph Falls

Ralph Falls

Ralph Falls

Ralph Falls

Ringarooma

Ringarooma

St Victoria Falls

St Victoria Falls

St Victoria Falls

St Victoria Falls

 

 

 

 

 

 

 

 

St Helens & Bay of Fires, Tasmanie

15 Fév

Saint Helens

On y fera que passer. Le temps d’observer les manchots remonter de la mer le soir. Nous qui n’avions pas pu en voir à Oamaru en NZ, on s’est bien rattrapé à Saint Helens. A partir d’une certaine heure, il suffit de rouler doucement le long de la mer et on peut les apercevoir très facilement! Ils sont tellement adorables ! (Par contre, difficile de les prendre en photo).

Bay of Fires

Succession de magnifiques plages de sable blanc et rochers recouverts de lichen rouge orangé.

Un peu plus loin sur la plage, on rencontrera un allemand hippie sur les rochers. Ça fait 2 ans qu’il vit dans sa voiture à cet endroit face à la mer. Il attend patiemment la fin du monde en décembre prochain. C’est la partie sympa du voyage, on rencontre parfois des gens « différents »…

Bay of Fires

Bay of Fires

Bay of Fires

Bay of Fires

Bay of Fires

Bay of Fires

Bay of Fires

Bay of Fires

St Helens

St Helens

St Helens

St Helens

St Helens

St Helens

Bay of Fires

Bay of Fire

Méduse

Méduse

Bay of Fires

Bay of Fires

Binalong Bay

Binalong Bay

Bay of Fires

Bay of Fires

Manchot à St Helens

Manchot à St Helens

Freycinet National Park, Tasmanie

14 Fév

White Beach

White Beach

IMG_2613 (800x533) IMG_2567 (800x533) Wineglass Bay

Honeymoon Beach

Honeymoon Beach

Honeymoon Beach

Honeymoon Beach

Sur la route (800x533)Petite balade jusqu’au lookout Wineglass Bay, une des plages les plus connues de la province. Sur la route, on s’arrête de nombreuses fois, les plages sont  paradisiaques !

Sur la route Freycinet National Park (800x533)

White Beach

White Beach

IMG_2613 (800x533) IMG_2567 (800x533) Wineglass Bay

Honeymoon Beach

Honeymoon Beach

Honeymoon Beach

Honeymoon Beach

Sur la route (800x533)

Hobart & Port Arthur, Tasmanie

13 Fév

Après quelques jours passés à Sydney, nous prenons notre vol low cost (réservé il y a déjà quelques mois) pour Hobart en Tasmanie. Arrivés à l’aéroport, nous retirons immédiatement notre voiture de location afin d’être mobile le plus vite possible. Pas de regrets, la ville ne nous emballe pas, nous préférons directement filer vers l’East Coast en commençant par Port Arthur.

Port Arthur

Les galères commencent… Impossible de trouver un logement à moins de 150$! A part un minuscule village et l’ancien centre pénitencier, il n’y a rien. Et LE backpacker est pris d’assaut ! Tellement en galère qu’on négociera un immense lodge à moitié prix. Malheureusement cela sera la seule fois! Il faut savoir qu’il y a peu de backpackers en Tasmanie…

Le lendemain, nous faisons un arrêt au zoo. On ne voulait pas partir de la Tasmanie sans voir le Diable 😉 Et comme il est quasi impossible de le voir dans la nature, obligés de s’y arrêter. On en profite pour nourrir les wallabies/kangourous. Puis, visite de la prison la plus ancienne d’Australie à Port Arthur.

Vue depuis l'avion Hobart Bridge of water - Hobart IMG_1933 (800x533) Devils of Tasmania Devils (2) (533x800) Devils of Tasmania LE lodge Port Arthur - Au lodge IMG_2004 (800x533) Walliby (800x533) IMG_2108 (800x533) Port Arthur, centre pénitencier IMG_2267 (533x800) IMG_2277 (800x533) Port Arthur, centre pénitencier Taille d'une cellule à Port Arthur Port Arthur, centre pénitencier

Sydney

7 Fév

Nous sommes accueillis par notre amie australienne, Jacqui et son petit ami Seb (Thank you so much for welcoming us at your place. We really enjoyed it and we had a great time together ;)). Hypers contents de retrouver un visage familier après déjà 5 mois de voyage. Dès notre arrivée, petit brunch de prévu à Bondie Beach (prononcez Bondaïïï) et balade le long de la côte entre les rochers, falaises et la mer. Le bord de mer est blindé de surfeurs et traverser la rue avec une planche sous les bras est si banal. Welcome in Australia !!! (On a bien pensé à toi Olivier S.L. ;))

Dès le lendemain, nous commençons à parcourir la ville : Harbourside, The Rocks, Chinatown, le centre-ville et le jardin botanique. En début d’après-midi, nous prenons un ferry pour aller à Manlay Beach, une autre plage de surfeurs située de l’autre côté de la baie. La ville paraît aussi agréable à visiter, qu’à vivre. On y resterait bien 😉

Seb profite d’être à Sydney pour rendre visite à son vieil ami Lionel. Pendant ce temps, je fais un saut à l’aquarium.

IMG_1493 IMG_1499 Bondi Beach IMG_1496 IMG_1497 Chinatown IMG_1568 IMG_1581 IMG_1584 IMG_1696 IMG_1605 IMG_1797 IMG_1813 IMG_1830 IMG_1845 IMG_1879 IMG_3101 IMG_3108 IMG_3121 IMG_3135 IMG_3154 IMG_3191 Muraine Smalltooth Sawfish IMG_1892 IMG_1644 Manly Beach

 

De retour à Nadi

5 Fév

Il est l’heure pour nous de rentrer à l’hôtel mais la journée n’est pas finie, nous nous ne faisons avoir une fois de plus (et nous n’aurons pas été les seuls durant ce voyage, plein de mauvaises histoires arrivent aux touristes ici). Après avoir négocié, le taxi à 10$, il nous demande 20$ à l’arrivée. La goutte d’eau qui fait déborder le vase. Nous ne voulons pas lâcher l’affaire par principe et faisons faire intervenir la police à l’hôtel. C’est un officier de la police militaire qui arrive mais il ne nous écoute pas malgré l’aide de la directrice du backpacker. Bref, soit on paie, soit on nous amène au poste :/ et on nous fait comprendre qu’on risque de finir en cellule. Nous avons finalement lâchement payé… Apparemment, la pratique est assez courante depuis quelques temps. Nous étions verts de rage !

Pas besoin de vous préciser que nous sommes pressés de quitter le pays dans 3 jours et de rejoindre l’Australie. Pourtant les prochains jours se passent sous le soleil avec quelques ondées et les couchers de soleil sont merveilleux. Mais le cœur n’y est plus…

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Beachcomber

4 Fév

Nous arrivons dans un resort dit 5 étoiles et c’est vrai qu’il est plutôt sympa. Bar et resto les pieds dans le sable donnant directement sur une plage de sable blanc. L’île est super agréable et toute petite. Nous avons chronométré, nous faisons le tour en 10 min.
Le temps s’étant bien calmé, nous en profitons pour nous baigner dans les eaux turquoises et enchaînons vite la soirée avec danses locales et quelques verres avec d’autres touristes.

Nouvelle déception au petit matin, le ferry ne passera pas aujourd’hui en fin d’après-midi comme prévu… Obligés de quitter l’île au matin. Par contre au lieu de rentrer directement à la main island, on nous fait prendre un ferry qui passe par l’autre archipel d’îles, à savoir les Mamanucas (ça prendra 5h au lieu de 45 minutes mais bon on aura vu autre chose).

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Wayasewa Island, le temps est long…

3 Fév

Waya Lailai, 5ème jour
Nous regardons toujours la pluie tomber… Nous commençons à regretter notre passage aux Fidji. Rien de paradisiaque comme nous le pensions…
On bouquine à l’hôtel et regardons des DVD pour passer le temps (Merci à Eric T.)

C’est aussi le temps pour nous d’ouvrir les petits mots des amis. Nous attendions le moment propice pour les lire.  On s’est donc réconforté avec vos messages. C’était adorable. Merci à vous tous !

Le cyclone semble être passé mais le soleil ne perce toujours pas. Nous apprendrons même que des vols ont été annulés à Nadi (Merci Laure R. pour les news).
Dommage qu’il fasse si mauvais, ça à l’air vraiment sublime quand il fait beau.

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Naviti Island… ça se gate

1 Fév

Korovou Hotel, 3ème et 4ème jour

Descente vers le sud, après 1h30 de navigation, nous arrivons à notre 2ème île pour deux jours. L’hôtel est plutôt sympa (mais ce n’est pas le grand luxe non plus), cette fois-ci, nous avons une petite cabane avec vue sur la mer et une piscine !
Coté repas… On s’attendait à manger local : poissons grillés, fruits frais, etc. Rien de tout çà ! Hamburger, riz, pâtes bolognaise, etc… ça fait moins rêver (et ce sera le cas dans tous les resorts, un comble quand on vit sur une île tropicale.. ?)

Nous tentons d’en profiter au maximum entre deux éclaircies. On s’aventure sur une plage déserte (avec son hôtel abandonné) en passant par le bush et pieds nus car les Havaïnas ne tiennent pas la route dans la boue. Enfin, une plage sympa où on peut se baigner sans marcher sur du corail.  On ne comprend pas vraiment pourquoi cet endroit est désert, c’est juste paradisiaque : eau turquoise et sable blanc, etc.  Après en avoir bien profité, nous rentrons à l’hôtel, le temps se gâte … Le fameux cyclone arrive à grand pas…

Le lendemain, le cyclone est plus que jamais là et nous devons tout de même changer d’île pour la Wayasewa Island. Comme d’habitude, nous devons emprunter une petite barquette de 10 personnes pour rejoindre le ferry. La mer est plus que jamais déchainée et il pleut à torrent. Les vagues rentrent dans le bateau, nous n’avons pas de gilet de sauvetage et l’équipage écope en même temps… C’est pas du tout rassurant. Tout le monde (ou quasi) est bien sûr malade durant la traversée. Je vous passe les détails…
Nous arrivons à Wayasawa Island complètement trempés. C’est l’horreur toutes nos affaires sont mouillées, et rien ne sèchera avec l’humidité.

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Départ pour les îles Yasawa – Tavewa Island

30 Jan

Arrivés à l’aéroport de Nadi, nous réservons notre voyage d’une semaine avec Awesome Adventures Fidji, seul opérateur qui dessert quotidiennement les Yasawa  (archipel d’une vingtaine d’îles volcaniques au nord-ouest de l’île principale) grâce un taxi-ferry. Notre choix s’est arrêté sur ces 4 îles : Tavewa Island, Naviti Island, Wayasewa Island et Beachcomber Island)

Tout semble bien s’annoncer à part le temps qui est mitigé à notre arrivée, mais on reste confiant car cela ne devrait être que quelques heures de pluie par jour et le reste du temps ensoleillé.

Tavewa Island  – Coral View Hotel, 1er & 2ème jour

Après 5 heures de navigation sur une mer un peu agitée, nous arrivons sur l’île de Tavewa sous une pluie battante. Et le soir même, on nous annonce l’arrivée d’un cyclone dans deux jours. Nous sommes ravis !

Entre deux ondées, nous faisons quand même un peu de snorkeling au milieu de poissons multicolores. Un régal!

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Christchurch

28 Jan

Après notre virée à Mt Cook National Park, nous arrivons en début de soirée à Christchurch où Hugo S. et ses colocataires nous attendent. (Merci les gars pour votre accueil, nous avons passé un super WE ensemble. Nous vous confirmons, nous étions bien fatigués dimanche matin ;)). La ville semble très étendue, elle fonctionne un peu comme à l’américaine avec ses malls par quartier. Quant au centre-ville, nous n’avons pas vu voir grand-chose à l’exception des barricades qui l’encerclent. Les dégâts du tremblement de terre en février dernier sont encore bien présents, c’est assez effrayant et nous fait réaliser à quel point les secousses ont dû être très fortes. Un nouveau petit centre-ville s’est construit à côté du vieux centre-ville, il est fait de container. Plutôt design !

Il est temps pour nous de rendre notre voiture, au total : 5300 km en 25 jours. On n’a pas chômé….

Maintenant direction les îles Fidji ! Au programme : farniente, plage et soleil!!!

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Mont Cook

28 Jan

Le temps commence à presser. Nous souhaitons absolument faire une halte au Mont Cook National Park (Patrimoine Mondial de l’UNESCO) avant de repartir de Christchurch. Le Mont Cook est le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande, il culmine 3754m.

Sur la route, le paysage est somptueux, nous longeons pendant plus de 50km les rives du lac Pukaki, ses eaux sont d’un bleu glacial à couper le souffle. Puis, au fur et à mesure que nous avançons, nous apercevons le majestueux Mont Cook ensoleillé. C’est sublime !

Sur la route de Christchurch, nous ferons une petite halte au lac Tekapo. Nous serions bien restés là à lézarder au bord du lac 😉

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Moeraki Boulders

26 Jan

Nous nous arrêtons aux célèbres Moeraki boulders, roches sphériques qui se sont formées par accumulation de sédiments au fond de l’océan il y a environ 60 millions d’années !

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Oamaru, la ville où le temps s’est arrêté

26 Jan

Au départ, nous ne devions pas nous y arrêter mais la fatigue se faisant ressentir, il est plus sage de s’arrêter ici avant de rejoindre le Mont Cook et Christchurch

Nous avons un coup de cœur pour cette petite ville d’environ 20 000 habitants, le centre-ville historique est charmant, de nombreux bâtiments anciens de style victorien et quelques artisans perpétuant quelques métiers d’antan (bien différente des autres villes de même taille du pays, mais ville toutefois quasi complètement morte après 18h du soir comme partout ailleurs en NZ sauf Auckland, Wellington et Queenstown). Oamaru a bâti sa fortune au XIXème siècle avec l’exportation de la viande. C’est très étrange, la ville ne semble pas avoir bougé depuis un siècle !

Le soir, nous tentons d’aller voir les fameux manchots bleus et manchots à œil jaune mais la pluie bat tellement fort que nous ne verrons quasiment rien. Dommage ! Apparemment, c’est vraiment très facile de les voir. Il suffit de rester caché dans la voiture et ils traversent devant vous. On retentera une prochaine fois ailleurs.

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Dunedin

24 Jan

Après les Catlins, nous nous arrêtons à Dunedin, deuxième ville de l’île du Sud et capitale de l’Otago. Nous sommes agréablement surpris par celle-ci, une très jolie petite ville historique avec un vieux quartier de style victorien (ville fondée par les colons écossais. Dunedin est d’ailleurs l’ancien nom d’Edimbourg en écossais).

Les alentours de la ville sont très vallonnés, les paysages sont une fois de plus incroyables. Nous sommes allés faire un tour au Mont Cargill pour admirer la vue sur l’Otago Peninsula et Dunedin.

Avant de partir, nous sommes passés faire un tour à Baldwin Street, la rue résidentielle la plus pentue du monde. 350m de long avec un dénivelé de 35%. Nous l’avons faite à pied et en voiture. A pied ça passe, elle n’est pas très longue. Par contre, en voiture…. un peu plus dur. Ça sentait le chaud à l’arrivée!

Étant donné notre consommation quotidienne de Cadburry, nous ne pouvions pas passer à Dunedin sans nous arrêter à Cadbury World. Apparemment, c’était l’une des premières marques anglaises à s’établir dans le pays à la fin du XIXème siècle. Mais bon, l’attraction est tellement prisée qu’il faut attendre 4h avant de pouvoir faire le tour, on passe le nôtre et on continue la route…

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Les Catlins

23 Jan

Les Catlins, immense côte sauvage à l’extrémité sud de l’île bien préservée du tourisme de masse. Nous empruntons donc la Southern Scenic Route pour traverser cette région (soit environ 170 km).

Sur notre chemin, nous faisons quelques haltes à :
–    Waipapa Point, cap tristement célèbre suite à un bateau échoué en 1886. Un phare y est construit quelques années plus tard.
–    Slope Point, la pointe la plus au Sud de l’île du Sud.
–    Mac Lean Falls, de belles petites cascades après 20 min de marche.
–    Phare Nugget Point, possibilités de voir otaries, lions de mer et manchots à œil jaune. Difficile de les apercevoir.
–    Curio Bay Fossil Forest, une forêt pétrifiée.

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Milford Sounds

22 Jan

Sur la route de Milford Sounds, nous nous arrêtons de nombreuses fois, le paysage est une fois de plus magnifique.  La route longe d’abord le lac de Te Anau, puis s’enfonce dans une fôret d’hêtres australs entrecoupée de grandes prairies de red Tussocks. Nous faisons une halte au Mirror Lake, le paysage se reflète dans ces petits lacs.
Avant d’emprunter le tunnel Homer, nous nous arrêtons quelques instants au pied des glaciers. Nous faisons la rencontre du kea, perroquet alpin espiègle et chapardeur. Il n’hésite pas à s’approcher des voitures à l’arrêt. Cette petite bête est aussi considérée comme l’un des animaux les plus intelligents sur terre.
Nous nous réveillons à Milford Sounds sous le soleil, nous sommes ravis, le temps parfait pour notre croisière dans les fjords jusqu’à la mer de Tasman (16 km). Une superbe visibilité faisant bien apparaître le Mitre Peak (1695m). Une fois n’est pas coutume pour nous en NZ, la chance est avec nous car il pleut normalement ici 200 jours par an. Nous découvrons une épaisse forêt pluviale tempérée couvrant les pentes abruptes des fjords. Côtes déchiquetées, falaises, cascades, fjords, lacs : ces paysages escarpés ont été modelés par les glaciations successives.

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Queenstown

21 Jan

Dès notre arrivée en ville, nous comprenons pourquoi c’est une des villes les plus touristiques du pays. Des agences de tourisme à tous les coins de rue proposent diverses activités : jet boat, rafting, saut à l’élastique, etc… mais aussi à des prix exubérants… Nous qui pensions nous amuser un peu ici, nous allons uniquement profiter de son paysage alpin. Quand le soleil montre le bout de son nez, le paysage est assez grandiose : bateaux traversant le Lake Wakatipu sur fond de sapins et hautes montagnes.

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Skydive à Fox Glacier

20 Jan

Au petit matin, le temps est plus clément, le soleil tente de faire des percées. Au petit déjeuner, nous discutons de notre planning de la journée. Nous hésitons toujours sur le tour en hélicoptère… Ce n’est quand même pas donné. Puis, nous vient l’idée d’un skydive en tandem… Seb a déjà fait de la chute libre plus jeune mais pas moi. C’est peut-être l’occasion. Nous décidons d’aller à Fox Glacier village, le jumeau de celui de Franz Joseph, tant par sa taille que par ses activités proposées. Une fois là-bas, nous allons faire un tour au SkyDive NZ Fox Glacier. Puis au bout de quelques minutes, c’est décidé, j’y vais ! Le personnel est vraiment sympathique et te mets bien en confiance. Il t’explique rapidement deux ou trois positions. Et c’est parti ! Je quitte Seb sur le tarmac, il me rejoindra à l’arrivée.

Je monte à bord d’un petit avion avec un anglais, les deux moniteurs, et deux photographes. Nous survolons les deux glaciers et apercevons le Mont Cook. Et une fois arrivés à 12 000 pieds, il est temps de se préparer. La porte de l’avion s’ouvre (Étrangement, la peur ne se fait pas ressentir, même plutôt impatiente 🙂 ), je suis assise sur le bord quelques secondes avant que le moniteur s’assoit lui aussi à son tour, maintenant je suis dans le vide. C’est impressionnant ! Et hop ! Même pas le temps de réfléchir, c’est parti. Je ne vous cache pas que j’ai crié les premières secondes ! La sensation est exceptionnelle maintenant, je peux comprendre que certains d’entre vous soient accros ;). Mais ça passe tellement vite 45 secondes de chute libre. La parachute s’ouvre ensuite, et là c’est de la balade. On observe le paysage qui est lui à couper le souffle d’un côté les montagnes, les forêts et de l’autre la mer de Tasman. Une super expérience.
Gauthier M. et Fabrice R. J’espère remettre çà avec vous la prochaine fois à Montélimar 😉

Après toutes ces émotions, nous continuons notre route vers le lac Wanaka. Une nouvelle fois il ne faut pas oublier de faire le plein d’essence. Prochaine pompe à 150km.

Nous empruntons donc une des plus belles routes de l’île du Sud suivant deux vallées glaciaires. Nous laissons derrière nous les grandes forêts humides. Tout au long de la route, des balades sont bien signalisées. Nous faisons des arrêts à quelques-unes d’entre elles (tant que ça ne dépasse pas 45 min, la pluie est toujours présente) dont les Blue Pools (piscines naturelles aux eaux turquoise) et Fanta Falls.

Une fois arrivés à Wanaka, nous souhaitons aller au Mont Aspiring National Park le lendemain mais la ville est barrée à cause du triathlon annuel « Challenge Wanaka », puis le brouillard et la pluie sont à nouveau présents et le temps presse si nous souhaitons faire tous ce que nous avons prévu. Nous décidons donc de nous diriger vers Queenstown, « la capitale mondiale de l’aventure ».

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La côte Ouest

18 Jan

Depuis le parc Abel Tasman, nous nous dirigeons ensuite vers le sud-ouest de l’île où la pluviosité y est une des plus élevées de la planète (8300mm par an soit plus de 8 m). Seb est ravi (lui qui adore la pluie ;))

Cette région est un peu plus hostile, peu de personnes y habitent. Quelques panneaux de signalisation vous rappellent de ne pas oublier de faire le plein d’essence avant de vous aventurer sur cette route.

Nous commençons donc notre route en empruntant une longue nationale qui longe une bonne partie de la Buller River, une des plus grandes rivières sans barrage de l’île du Sud. Le paysage est très joli, les eaux sont transparentes et de multiples gorges s’enchaînent.

Une fois arrivés à Westport, nous faisons un arrêt au Cape Foulwind (Cap du vent furieux), pointe rocheuse habitée toute l’année par une colonie d’otaries à fourrure. Nous suivons le trackway mais difficile de bien les discerner, quelques-unes sont là posées sur la roche.

Arrêt à Pancakes rocks, falaises sculptées par la mer (strates de calcaire superposées). Nous sommes à marée basse quand nous faisons la promenade. Les vagues s’engouffrent dans les cavernes mais l’écume ne rejaillit pas des trous souffleurs comme il se devrait en marée haute.

Nous passons la nuit à Greymouth, la plus grande ville de la côte-ouest. Dès le lendemain, nous reprenons la voiture en direction des deux glaciers : Franz Joseph et Fox Glaciers.
Un des rares endroits au monde avec l’Argentine (Perito Moreno) où deux glaciers descendent si bas (moins de 300m).

Nous arrivons sous la pluie à Franz Glacier. Impossible de s’envoler en hélicoptère à la découverte de ces merveilles. Nous nous posons donc à l’hôtel en attendant que la pluie cesse. Selon les prévisions météorologiques, il semblerait que le soleil reviendrait peut être le lendemain. On prend le risque de rester après discussion. Seb voulant toujours tracer plus au Sud pour échapper à la pluie et trouver un brin de ciel bleu et de soleil.

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The Golden Bay : Abel Tasman

17 Jan

Sur les conseils de Neil A. (Encore un bon conseil), nous avons fait une halte au Parc National Abel Tasman.

Accessible par des taxis boat, Kayak ou treks de plusieurs jours. Ce parc est juste magnifique avec ses eaux turquoise et plages de sable blanc.

Sur une journée, nous avons opté pour une balade en mer en bateau et trek de 3h dans le parc.

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InterIslander & French Pass

16 Jan

En route vers l’île du Sud ! Traversée du détroit de Cook sous le soleil 😉

Nous prenons le ferry avec la voiture, nous embarquons à bord du Kaitaki (anciennement « Pride of Cherbourg » Une impression de revivre une traversée Cherbourg – Portsmouth à bord de la P&O…

Nous quittons tranquillement la baie de Wellington avant d’arriver dans les Malborough Sounds (Fjords) de l’île du Sud.

Nous débarquons à Picton, la ville est charmante, son port de plaisance est si mignon qui nous donnerait bien envie de rester là, sous le soleil, histoire de lézarder un peu. Une fois de plus, nous sommes rattrapés par le temps et nous devons continuer.

Nous rencontrons un groupe de français qui nous conseille fortement d’aller faire un tour au French Pass (ainsi nommé en l’honneur du navigateur français Dumont d’Urville).

Loin des circuits touristiques, nous nous aventurons sur ce bras de mer. Le trajet est long et sinueux mais les paysages sont à tomber par terre.

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Wellington

15 Jan

Direction la capitale de la NZ, Wellington. Surnommée « Windy Welli » (Wellington la Ventée). Ville très ventée, certains la compare à San Francisco…

Le centre-ville est plutôt agréable, on peut le parcourir à pied, de nombreux parcs et collines et surtout une baie magnifique.

Mélange d’édifices historiques en pierres et buildings plus modernes.

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Castle Point

12 Jan

Sur les conseils de nos amis fermiers, nous décidons d’aller faire un tour à Castle Point, un des phares les plus spectaculaires de la côte Est du Wairarapa . Castle Point est aussi un des endroits les plus ventés de NZ. Quelques panneaux nous disent d’être extrêmement prudents en chemin. Et nous comprenons pourquoi… Le vent nous déshabille et nous plaque aux barrières, du jamais vu !  A deux doigts de rebrousser chemin.

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Forgotten World Highway

11 Jan

De retour à Turangi, nous empruntons la Forgotten World Highway, mi-piste mi-route qui suit sur 150 km d’anciens chemins maoris entre Taumarunui et Stratford. Un régal, nous croisons 5 voitures à tout casser ! Heureusement, nous avons pensé à faire le plein de carburant avant.

Nous traversons le Moki Tunnel, un long tunnel de 180 m avec ses voûtes en bois. Impressionnant !!!

Nous passons dans le petit hameau de Whangamomona. Fin des années 1980, le gouvernement tente de transférer l’administration de ce hameau sur le district voisin mais cela ne plait guère aux habitants du village. Ils déclarèrent donc leur indépendance et fondèrent The Républic of Whangamomona. Le 1er président fut un bouc durant de nombreuses années… On peut assister aux élections tous les deux ans, «  The Republic Day » en Janvier. Un brin loufoque tout ça 😉

Nous sommes fatigués, impossible pour nous de continuer jusqu’à Stratford. Nous décidons donc de nous arrêter à une farmstay. Après 12km de piste, la maison semble fermée… Pas question de faire demi-tour, il est 21h… On ouvre le portail et tombons quelques mètres plus loin sur les propriétaires qui nous accueillent à bras grands ouverts! Ils nous proposent de choisir tous les légumes que nous souhaitons dans leur jardin (qui est immense et bio 😉 ) et discutons toute la soirée autour d’une bouteille de vin. Première vraie rencontre avec les kiwis.

Fermier d’un nouveau genre, pour son déjeuner, ils partent de temps en temps à la chasse aux cerfs en hélicoptère !!!!

Dès le lendemain, nous reprenons notre chemin en direction de Stratford, ville ainsi nommée en hommage à Shakespeare (qui est né à Stratford upon Avon).

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Tongariro Alpine Crossing

10 Jan

Tongariro National Park, un des parcs les plus célèbres de Nouvelle Zélande pour ses volcans en activité. Possibilité de faire plusieurs randonnées, nous ferons la plus connue, la Tongariro Alpine Crossing, 19,4 km de marche autour de trois volcans actifs (Tongariro, Ngauruhoe et Ruapehu). Crée en 1887, ce parc est classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Nous arrivons à 9h à l’entrée du parc, déjà bien tard et une foule de touristes… (65 000 visiteurs par an). Une vraie autoroute… dommage ça perd un peu de son charme, nous sommes à la queleuleu sur les montées.

Mais on savoure, nous avons beaucoup de chance aujourd’hui, 1ère journée où il fait vraiment beau. Certaines personnes à l’auberge de jeunesse attendaient depuis 3 jours, le trek étant fermé à cause d intemperies.

Le temps manquant, nous ne ferons pas l’ascension du Volcan Ngauruhoe*. Il n’y a parcs de sentier balisé pour monter, nous sortons les jumelles pour observer les quelques courageux. Chacun semble faire comme il peut. Et en effet, après discussion avec certains d’entre eux,  l’ascension était assez éprouvante enfin moins que la descente. Finalement facile de monter mais plus difficile de descendre…

Nous accélérons le pas au retour (jusqu’à courrir) pour prendre le bus de 15h et peut-être pour filer sur une autre ville. Le temps compte en 3 semaines 😉

* Plus connu par les cinéphiles sous le nom de « Montagne du Destin », le fameux volcan où Froddon jette l’anneau à la fin de la Trilogie.

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Huka Falls

9 Jan

Sur la route, le long de Waikato River, nous ne manquons pas de nous arrêter aux célèbres chutes d’Huka Falls. Apparemment un des sites naturels les plus visités de NZ. On veut bien le croire, c’est juste magnifique.

Nous continuons la route avec la pluie. Quelques petites bêtes traversent la route… Nous faisons attention de ne pas en écraser une au passage… D’ailleurs, c’est impressionnant le nombre d’animaux écrasés sur la route : oiseaux, possum (sorte de petits renards).

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Rotorua

8 Jan

Rotorua est très connue pour son activité géothermique. On y trouve de nombreux geysers,  des mares de boue et sources d’eau chaude.

Rotorua est surnommée Sulphur City. Une odeur de soufre nous prend le nez dès que nous arrivons aux abords de la ville. Nous remarquons également quelques nuages de gaz émergeant de la terre un peu partout dans la ville et ses environs.

C’est à Rotorua que se sont installés les premiers Maoris. Beaucoup d’excursions sont d’ailleurs proposées pour découvrir leur culture (chants, danse et Haka) et participer à un hangi lors d’une soirée mais les prix sont exorbitants. Nous faisons l’impasse.

L’hôtel nous indique quelques piscines et sources d’eau chaude naturelles côtoyées par les locaux. Beaucoup moins touristique, on peut se baigner sous un tout petit pont. La nuit, les gens posent quelques bougies au bord du cours d’eau pour donner une ambiance un peu plus romantique.

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Péninsule de Coromandel

7 Jan

Le temps change… Nous quittons Auckland sous la pluie. Direction le nord-ouest de l’île du Nord : Coromandel.

Nous roulons, roulons, roulons au point où nous nous arrêtons parfois aux « lookout » sans sortir de la voiture… On baisse la vitre électrique et hop une photo.

Bref, nous aurions dû voir des paysages exceptionnels où contrastent le bleu de l’océan, le blanc des plages et le vert des prairies… Mais rien de tout çà, seulement beaucoup de brouillard.

Il pleut d’ailleurs tellement que certaines routes sont coupées par des rivières nouvellement crées. On comptait aller à Hot Water Beach, plage où vous creusez un trou dans le sable à marée basse afin d’avoir son jacuzzi personnel.

Bon après les moustiques, les inondations, le séjour ne commence pas pour le mieux, mais on reste positif.

La Nouvelle Zélande, c’est vert ! Mais nous n’avions pas bien réalisé qu’il pleuvait autant en plein été…. Après avoir vu la végétation tropicale sur le nord de l’île, on comprend mieux…

On doit également s’habituer aux noms des villes, ici tous les noms se ressemblent. On apprendra qu’en fait en maori, l’alphabet contient uniquement 13 lettres : 8 consonnes et 5 voyelles.

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Auckland

5 Jan

Partis le 3 janvier de Santiago au Chili, nous arrivons le 5 janvier à Auckland en Nouvelle Zélande après seulement 12h de vol. Dans ce sens, nous sautons le mercredi 4 janvier.

On peut dire qu’on est à l’autre bout du monde : 12 de décalage horaire. Quand vous vous réveillez en France, on se couche et vis-versa !

Nous passons 2,5 jours à Auckland où nous visitons le centre-ville avec Queen Street qui descend vers le port, le Fish Market, les docks réhabilités en restaurants et bars branchés…

Le lendemain, nous profitons du grand soleil pour visiter les autres quartiers d’Auckland : Ponsonby, Parnell, K’ Road, The Domain et Mission Bay.

Après deux jours passés à Auckland, nous allons chercher notre nouvelle amie : d un certain âge (plus de 100000km), gourmande (plein d’essence tous les 400 km) et quelque peu capricieuse (impossible d’ouvrir les portes avec la clés – enfin il y a un coup à prendre – hein Seb ?) Et c est Bibi qui s y colle !!! Ici on roule à gauche mais avec priorité à droite, un rien particulier

Mais avant de partir, petit passage à la pharmacie pour moi pour prendre un antihistaminique. Une attaque de moustiques la 1ère nuit.  Beau score : 26 piqûres de la taille d’un steak en 1 nuit! Et Seb zero. La vie est vraiment injuste J

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Viña del Mar

31 Déc

Plage, Vina del Mar

Nombreux appartements près du front de mer

Pélicans

Le 31 décembre à 18h... A la plage!

Quelques personnes....

Seb dans les vagues du Pacifique

Eva et Damien, amis français avec qui nous avons pas mal échangé sur la préparation de notre tour du monde nous rejoignent pour la nouvelle année. Au menu : pâté et vins! On a connu des repas plus gastronomiques mais soirée très sympa :p

Ici, le paté c'est en tube... :/

Feu d'artifice

Après la fête, la plage...

Valparaiso

30 Déc

Après une nouvelle nuit de bus, nous arrivons à Valparaiso pour passer le réveillon du Jour de l’an. LA destination pour passer la nouvelle année . Nous avons  quelques difficultés à trouver un logement, nous partons donc à Vina del Mar, station balnéaire à quelques km de Valparaiso. Mais en attendant quelques photos de Valparaiso.

Dominée par une quarantaine de collines, la baie de Valparaiso forme un amphithéâtre naturel tourné vers l’océan Pacifique. De nombreux funiculaires permettent l’accès à la ville sur les hauteurs. Valparaiso fût déclaré patrimoine de l’UNESCO en 2003.

Le port

Valparaiso,quartier de l'antigua plaza

Ascensor

Ascensor

Cerro Conception

Un graf parmi tant d'autres...

Maison du poète Pablo Neruda

Chiloé

25 Déc

Nous reprenons un petit ferry pour arriver à l’île de Chiloé. Petite île très connue pour ses églises en bois et tôles… Elle récense environ 200 églises dont 15 au Patrimoine Mondiale de l’UNESCO. On se pose 2/3 jours dans une charmante hospedaje avec vue sur la mer.

Castro

Notre hotel sur les hauteurs

Eglise de Castro

Les palafitos

Un petit saut au Parc National de Chiloé.

Parc National de Chiloé

Attention aux tsunamis!! Un peu effrayant au début...

Nous décidons de bouger un peu, nous nous rendons à Achao sur le l’ile de Quinchao où se situe la plus vieille église de l’ile.

Eglise d'Achao

Maison typique à Achao

Sur le retour, nous faisons un étape à Delcahué et déjeunons là. Nous testerons de drôles de coquillages : machas, conchas, etc… (les antennes des petites bêtes me coupent un peu l’appétit).

Quelques coquillages

Port de Delcahué

Delcahué

Sur la place de Delcahué

Noël à Puerto Varas

24 Déc

Arrivés à Puerto Montt le matin, nous filons directement en direction de Puerto Varas où nous décidons de passer Noël. Un jolie petite ville située au bord de l’immense lac Llanquihue où dominent les volcans Orsono et Calbuco.

Volcan Orsono

Volcan Calbuco

Nous nous baladons tranquillement dans la ville et repérons quelques adresses pour le réveillon de Noël.

Le 24 décembre, nous louons une voiture avec Marton, un hongrois que nous avons rencontré à bord du Navimag et partons en direction du volcan Orsono. Nous nous arrêtons à Las Cascadas et Los Saltos del rio Pétrohué et El Lago Todo Los Santos, c’est juste magnifique et nous donne un petit aperçu de la région des lacs que nous n’aurons pas le temps de faire lors de ce voyage (le temps manquant…).

Las Cascadas

Los saltos de Pétrohué

Los saltos de Pétrohué

Volcan Orsono

El lago Todos los Santos - Pétrohué

De retour de notre expédition, nous nous réservons illico une table dans un restaurant. Au menu : ceviche et asado.

Notre réveillon de Noël 2011

Traversée des fjords chiliens à bord du Navimag

20 Déc

Nous remontons  la Patagonie Chilienne à bord de l’Evangelista, un bateau cargo, aussi équipé pour le transport de touristes. Un voyage de 4 jours et 3 nuits, un peu plus de 2000 km parcourus et de bonnes rencontres faites autour de quelques verres. Enfin, on se laisse bercer sans penser au lendemain (pas d’hôtel à réserver, refaire de sacs, etc…) Merci à Benoît et Elisabeth pour le conseil 😉

L'Evangelista

Conteners...

Le paysage est magnifique le premier jour, nous sommes au milieu des fjords.

Petite halte au glacier Skua. Le barman en profite pour descendre en bateau moteur et chercher quelques morceaux de glace pour servir des Pisco Sour. Les dauphins montrent le bout de leur nez.

Traversée du Golfe des Peinas un peu difficile, 12h à tanguer sans cesse. Heureusement qu’il n’y a pas de houle… Les pilules contre le mal de mer font leur effet!

Epave du Cotopatxi, posée au milieu de nulle part, un bateau fantome

Débarquement à Puerto Montt

Puerto Montt

Torres Del Paine, le W

12 Déc

Nous quittons l’Argentine et passons du côté de la Patagonie Chilienne. Nous arrivons à Puerto Natales, la porte d’entrée du Parc Torres del Paine. Possibilité de faire deux treks : El Grande Circuito (8 jours de randonnée) et El Circuito W (4 jours).

Nous optons pour le W ce qui nous permet de faire les lieux incontournables comme le glacier Grey, la vallée del Frances et la vallée del Torre. Puis, 4 jours de marche pour des non sportifs, c’est déjà pas mal !!! (6 à 8 heures de marche par jour soit au total 76.1 km parcourus).

Torres del Paine

Entrée du parc national

Nous passons en mode camping. Pas question de dormir dans les refuges ! (Enfin, ç’était pas le choix de Seb qui aurait préféré le confort des refuges… :/ ). Bref, des paysages magnifiques et un temps de fou ! Limite un peu chaud parfois, marcher plusieurs heures en plein cagnard avec 12 kg chacun sur le dos, c’est fatiguant.

Quelques randonneurs avec nous...

Montage de la tente. Qui s'y colle...? 😉

En route pour la 1ère vallée. Direction el glaciar Grey

El glaciar Grey

2ème jour, direction vallée Francès

Vallée Francès

Une grosse frayeur, le 2ème jour au point que nous avons pensé faire demi-tour. Au bout de 5h de marche, j’ai une terrible contracture… Impossible de descendre la vallée, c’est dommage quand on est en haut…:/  Limite obligée de redescendre à reculons. (Pas pratique et ça prend du temps !!!!) Heureusement avec le Voltarène et peu de repos la nuit, la douleur s’est estompée. Mais bon, cette blessure s’est quand même réveillée tous les jours…

Vallée del Torre

Miammm! Riz & ketchup au petit dej'!

Las Torres

Finalement, nous l’avons quand même fait ! (Merci Neil pour le conseil ;))

Ushuaïa, el fin del mundo

9 Déc

L’arrivée à Ushuaïa est plus qu’attendue :  20 h de bus et 4h d’attente pour passer les frontières Argentine – Chili et Chili – Argentine.

Détroit de Magellan

Nous avons beaucoup d’à priori sur la ville Ushuaïa, nous avons croisé beaucoup de voyageurs nous avertissant que la ville n’est pas jolie, beaucoup de touristes, etc… Eh bien, nous ne sommes pas tout à fait d’accord. C’est vrai que l’architecture est déstructurée mais ça donne son charme.

A Ushuaïa, nous sommes très agréablement surpris par la gentillesse des gens qui y habitent. Le 1er hôtel que nous rencontrons est complet mais n’hésite pas à appeler 5 autres hôtels eux aussi complets avant finalement de trouver de la place dans le 6ème. Peu de logements vacants en forte saison, mieux vaut réserver en avance (ce qu’on ne fait jamais, ça nous jouera des tours un jour…).

Le 2ème jour, en rentrant d’une balade au Glaciar Martial, à seulement 7 km de la ville, plusieurs argentins nous proposent de nous ramener en ville. Ne voyant pas notre navette arriver à 20h30 comme prévu (ça, c’est génial, on profite au maximum des journées, il fait nuit très tard – vers 23h) nous acceptons finalement de rentrer avec Mario et sa fille Luna. Nous sympathisons très vite, et en plus de nous raccompagner, ils nous invitent à diner chez eux dès le soir même. Le courant passe tellement bien qu’ils nous invitent en famille au Parc National de Tierra del Fuego. Vraiment une famille adorable, le cœur sur la main.

Mario, Myriam, Luna et Olivia

Ushuaïa depuis le Glaciar Martial

Traversée du canal de Beagle.

Le phare des éclaireurs

Parc National Tierra Del Fuego

Parc National Tierra del Fuego

El Fitz Roy

6 Déc

A 3 heures de Calafate, nous allons en direction d’El Chalten dans la zone nord du parc national de Los Glaciares. C’est près de cette que se situe le cerro Fitz Roy. Possibilité de faire de nombreuses randonnées et à l’inverse des autres  parcs nationaux argentins, il est gratuit 😉

Nous avons beaucoup de chance, le ciel est dégagé et déjà de très loin sur la route, nous apercevons le Fitz Roy. Juste grandiose !

El Fitz Roy

La région est très connue pour son changement de climat radical. Ça ne rate pas car dès le lendemain, nous avons un vent à décorner les bœufs…  Nous sommes emportés par les rafales de vent dans le village. Impossible de faire le trek du Fitz Roy, cela nous semble un peu trop dangereux.  A l’hôtel, on nous indique un autre trek, celui de la Laguna Torre (22 km aller-retour) qui est lui moins venté. Ça tombe bien ! Mais le temps change au bout de 2h30, il pleut ! Nous arrivons complètement trempés à la Laguna Torre et  nous sommes dans le brouillard… Dommage.

Laguna Torre

Une superbe journée nous attend le lendemain. Parfait pour notre randonnée de la Laguna de los Tres (celle du Fitz Roy). En route de bonne heure, 25 km nous attendent ! Ça va, les jambes ne sont pas trop lourdes de la veille. Nous marchons d’un bon pas. Notre objectif : rentrer avant 18h pour le retour en bus à Calafate. Et un autre bus à 3h du mat’ pour Ushuaïa. La journée est intense et la nuit est courte. 😦

En route vers le Fitz Roy, la vallée

La dernière ascension est un peu plus dure, ça monte sec la dernière heure… Arrivés à la Laguna de los Tres c’est juste magnifique !

Pas besoin d’emmener d’eau avec nous, on la prend à la source 😉

P

Au retour, nous avons la chance d’apercevoir quelques condors voler au-dessus de nos têtes.

El Chalten

El glaciar Perito Moreno

4 Déc

Après un nouveau petit 20h de bus… (Eh oui, on les enchaine…), nous arrivons à Calafate où nous réservons notre excursion pour le fameux glacier Perito Moreno, un des plus grands glaciers d’Argentine et un des seuls qui continue son avancée dans les eaux (jusqu’à 2 mètres par jour). Il est assez impressionnant à regarder, il mesure 30 km de long, 5 km de front et plus de 60 m de haut.

On s’émerveille devant les blocs de glace qui se détachent régulièrement de son front pour former des icebergs sur le lac. Les craquements de la glace sont comparables à des grondements de tonnerre.

Puerto Madryn, les baleines

2 Déc

Encore après un long voyage de 20h en bus depuis Buenos Aires, nous arrivons enfin à Puerto Madryn. Nous venons voir les baleines franches australes qui viennent se reproduire dans la Péninsule de Valdès entre juin et décembre.

Dès notre arrivée, Seb se fait à nouveau avaler sa carte bleue :/  (2ème fois cette semaine, il y a de la fatigue dans l’air…). Ça change notre planning, il ne peut plus partir en excursion, il faut récupérer la CB avant notre départ et le weekend.

Entre temps, j’ai la chance de rencontrer Marine, Clément et Magali, ils ont loué une voiture pour la journée et me proposent de partir avec eux. C’est top mais Seb ne sera pas des nôtres… Il ratera les sauts des baleines, les éléphants de mer et pingouins.

Puerto Madryn

Péninsule de Valdès

Attention aux Guanocos (lamas sauvages) sur la route!

Pingouins

Éléphants de mer

Son petit nez

Buenos Aires

28 Nov

On débarque dans le quartier de San Telmo, le vieux Buenos Aires. Quartier bohème  avec ses antiquaires. Quartier qui rend fou, on a envie de tout acheter pour refaire notre appart à Paris.

Marché aux puces, le dimanche

On essaie de parcourir la ville par quartier à pied mais c’est immense. On se met direct au bus. Le seul hic, c’est qu’il faut du change pour le prendre, et bien entendu,  le bus n’a jamais de monnaie. D’ailleurs, c’est un peu général au  pays. Les magasins n’hésitent pas à vous rendre la monnaie en bonbons.

Nous commençons par visiter le centre de Buenos Aires avec son congrès, son palais du gouvernement, son obélisque, sa plaza de Mayo, etc.

La Casa Rosada, le siège du gouvernement argentin et le palais présidentiel

Palacio del Congreso, un petit air de ressemblance avec le Capitole américain à Washighton…

La avenida de 9 de Julio, l’avenue la plus large du monde (jusqu’à 16 voies)

L’Obelisco

Un petit tour à la Boca, un des quartiers le plus populaires de Buenos Aires avec son célèbre passage touristique « El Caminito », ses habitations multicolores, fresques et danseurs de tango. Ici, les policiers encerclent le quartier, il semblerait que le quartier soit dangereux même en plein jour mais bon, on ne l’a pas ressenti.

Par oubli, nous manquerons la Bombonera, le stade des Boca Juniors, le club de Maradonna…

La Boca

Le surlendemain, nous changeons de quartier, on s’installe à la Recoleta, le quartier chic de la ville mais aussi plus central. Nous visitons le célèbre cimetière de la Recoleta où reposent les corps de plusieurs ex-présidents ou personnalités importantes du pays, comme Eva Peron. Ce cimetière ressemble au Père Lachaise avec ses tombeaux sculptés, panthéons, etc..

Toujours dans le quartier de la Recoleta, on passera voir la Floralis Generica, une gigantesque sculpture florale dont les pétales métalliques se ferment la nuit. L’une des emblèmes de Buenos Aires.

Coté vie nocturne, nous en avons bien profité pour une fois, nous étions de sortie tous les soirs. C’est aussi le meilleur moment de la journée, les températures sont plus basses (car elles montent jusqu’à 31°C en journée avec un taux d’humidité important). Découverte notamment du bar El Million (Merci à Martin W. pour l’adresse ;)), ‘so nice’ et so chic’.  On s’est  senti un peu en décalage avec nos Havaïnas et t-shirts H&M mais on a passé un bon moment…

Grâce à Marion C. qui nous a mis en contact avec ses amis, nous avons eu la chance de rencontrer et de passer une super soirée avec Jeannette et Martin, un couple chileno-argentin.

Après plusieurs tentatives et requêtes de ma part, Seb accepte enfin de se faire tailler la barbe !

On passe également un après-midi détente dans les parcs de Buenos Aires.

Balades ensuite à Palermo (Viejo, Soho et Hollywood), quartier branché de Buenos Aires. On y retrouve toutes les boutiques de créateurs et designers.

Dog walker

Et pour finir, on hallucine, le monde est vraiment petit… Non pas parce qu’on rencontre toujours les mêmes personnes sur nos chemins (normal, on fait tous plus ou moins les mêmes sites touristiques/routes) mais cette fois-ci, Seb rencontre à l’hôtel, la tante d’Alberto rencontrée à son mariage à Santander une semaine avant notre départ.

Les chutes d’Iguazu

23 Nov

1er de bus de 20h en Argentine (Salta -Iguazu)! Maintenant, on va les enchainer pour descendre jusqu’à Ushuaïa.

Les chutes d’Iguazu se partagent entre le Brésil et l’Argentine. Nous ferons seulement le coté argentin et nous en prendrons plein les yeux!

Salta et les environs

19 Nov

A Salta, nous nous posons un peu 3/4 jours, le temps de rayonner la ville et les environs.

Salta, c’est aussi notre 1ère sortie avec des argentins! RDV à une asado dans un soit disant dans un nouveau prochain hotel… Le bide! Le  taxi aura mis 45 min à trouver l’adresse (10 km de Salta), et une fois arrivés à minuit, l’asado était terminé… Un super accueil nous a tout de même été réservé, on rallume le BBQ, on sort les bouteilles de vin et ça danse! Un peu plus tard dans la semaine, on fera également une parillada dans une pena (l’attraction touristique) où là nous nous enfilerons 1/2 kg de viande (Eh oui, les argentins n’hésitent pas sur les quantités!).

Iglesia San Francisco

Plaza 9 de Julio

Après l’ascension de 1070 marches, vue de Salta du cerro Bernardo

Quebrada de las Conchas

Après une centaine de km depuis Salta, nous arrivons dans la Quebrada de las Conchas (ou de Cafayate). Un paysage grandiose s’offre à nous tout le long de la route :  des montagnes aux différentes nuances d’ocre et de rouge, des formes curieuses.

Gargantua del diablo

El amfiteatro

Balade à cheval

Sur les conseils d’Elisabeth & Benoît (Merci à vous ;)), un petit tour au Sayta Ranch s’est imposé ! Cet endroit assez magique, on se sent à la maison et surtout, on respire l’Argentine. Un pure moment de bonheur : chevaux, asado (barbecue) et du bon vin.  La remontée à cheval est un peu difficile après manger…

Nord Ouest de l’Argentine

17 Nov

Arrivés en Argentine !

Première destination, le Nord Ouest Argentin en commençant par la Quebrada de Humahuaca (Classée au patrimoine mondial de l’Unesco).

Tilcara

Humahuaca

A Humahuaca, nous y ferons que passer et repasser (Seb tenait tellement à sa photo avec la couverture du Lonely Planet… Un 2nd arrêt s’est imposé pour LA photo !!!). Sinon, pas grand-chose à voir dans la ville, à part, le San Franscisco Solano qui sort du clocher tous les jours à midi pour bénir les passants…

Iruya

Nous prolongeons notre séjour dans la région en passant une nuit dans le petit village d’Iruya (complètement isolés… 3h de piste pour y aller). Dès le lendemain, nous entamons un petite balade jusqu’à San Isidro, un petit village de 300 habitants à 8km d’Iruya. La balade est tranquille, nous remontons le fleuve en une petite heure.

Le fleuve, Iruya

En route pour San Isidro

San Isidro

Purmamarca

La montagne aux 7 couleurs.

Purmamarca

Purmamarca

Purmamarca, c’est aussi notre 1ère glace Argentine! Parait-il aussi bonnes que les italiennes…? Seb en aura plein les moustaches, malheureusement pas de photos à l’appui!

San Pedro de Attacama

14 Nov

Nous sommes heureux de revenir à la civilisation : le Chili! Eh oui, l’altitude et le froid fatiguent… Nous retrouvons la chaleur et les douches chaudes!!!! Le pied! Nous resterons à San Pedro 4 jours, le temps de se dorer un peu la pilule! Nous en profitons quand même pour visiter les environs à vélo. Eh hop, un peu plus 70 km dans le désert jusqu’à la Laguna Cejar puis Pukara. On s’arrêtera là pour le vélo… Nous ferons la vallée de mort et la Lune via une agence, le lendemain.

Église de San Pedro de Attacama

Rue San Pedro de Attacama

Balade en vélo

En route vers la Laguna Cejar

Laguna Cejar (Lagune de sel)

Vue depuis Pukara de Quitor

San Pedro de Attacama

La vallée de la mort

La vallée de lune

Au fond, le volcan Licancabur, frontière entre le Chili et la Bolivie

Coucher de soleil, vallée de la lune

Le Salar de Uyuni

10 Nov

Après avoir réservé notre tour via l’agence Tupiza Tours. Nous partons enfin en direction du Salar de Uyuni. Une destination tellement attendue 😉

1er jour : TUPIZA – SAN ANTONIO DE LIPEZ

Départ de Tupiza. Nous remontons la vallée de Palala vers El Sillar.

Las Vicuñas

2ème jour : SAN ANTONIO – LAGUNA COLORADA

Nous traversons le désert de Dali pour arriver ensuite à la Laguna Verde, au pied du volcan Licancabur (5960 m).

Une petite baignade est programmée dans les eaux thermales médicinales de Chalviri en fin de matinée.

Nous remontons ensuite jusqu’à  5000 m pour découvrir les geysers du Sol de la Mañana et des cratères volcaniques aux effusions de vapeurs de soufre.

Nous terminons la journée par la laguna Colorada.

Désert de Dali

Laguna Verde

Les eaux thermales

Les geysers

Laguna Colorada


3ème jour : LAGUNA COLORADA – SAN JUAN

On quitte Laguna Colorada. Direction le Désert de Siloli, et petit arrêt à l’Arbre de Pierre.

Nous prenons ensuite le « chemin des joyaux » formé par les lagunes Ramaditas, Honda, Chiarkota, Hedionda et Cañapa. On y observe 3 variétés de flamands roses. Nous passons ensuite au pied des volcans Ollagüe (toujours en activité) et Tomasamil (5900 m).

Visite du Salar de Chiguana et arrivée à San Juan en fin d’après midi dans un hôtel de sel. Place à une douche bien chaude pour 10 boliviens (1 euro). Le luxe!!!

L'arbre de pierre

4ème jour : SAN JUAN – UYUNI

Lever à 4h30 du mat’. Direction le Salar de Uyuni (3650 m), 40 min de trajet avant le lever du soleil.

Visite de l’ile Inka Huasi et ses cactus géants. Puis, les salines.

Nous terminons le voyage par une visite au cimetière de trains de Uyuni.

Lever du soleil dans le Salar

Hotel de Sel

Pia & Frank, nos compagnons de voyage!

Cimetière de trains

Tupiza ou le  » Far West  » bolivien

6 Nov

Apres Sucre, nous arrivons a Tupiza.

Notre point de départ pour le Salar de Uyuni (4 jours) mais avant de partir, une longue balade à cheval símpose pour decouvrir les environs.

Plaza de 10 noviembre

Vue panoramique sur Tupiza

La rando à cheval dans les vallées et canyons.

Puerto del diablo

Potosi et ses mines

3 Nov

Après un nouveau voyage de nuit, nous arrivons au petit matin à Potosi, une des plus hautes villes du monde (4070m) construite au pied du Cerro Rico (Montagne riche), une montagne de minerai d’argent.

Potosi est fondeé en 1545. A ses débuts, la ville produisait énormément de richesses, l’argent coulait à flots. Potosi était l’une des plus importantes villes du monde (160 000 habitants) et l’une des plus riches. En Espagnol, une expression populaire était de dire « Vale un Potosí! », ce qui signifiait valoir une fortune. La légende dit que la quantité d’argent extraite de ces mines aurait suffit à construire un pont en argent pour relier Potosi à Séville. On dit aussi que les ossements des mineurs morts dans les mines (entre 6 et millions d’hommes : Incas et esclaves noirs) auraient pu permettre de construire un pont parallèle au premier.

A cette époque, la Couronne Espagnole crée la Casa de la Moneda, où sont frappées les pièces d’argent : les reales. Elles y seront frappées jusqu’en 1950.

Dans les années 50, la Bolivie nationalise ses mines. Elles ont été déclarées officiellement épuisées en 1992 mais l’Etat a laissé les mineurs à s’organiser en coopératives pour continuer à les exploiter. Aujourd’hui 10 000 mineurs travaillent encore dans les mines avec des conditions précaires (environ 200 mines toujours en activité, la montagne est un vrai gruyère).

Après s’être installés à l’hôtel, nous nous renseignons auprès de quelques agences pour visiter les mines. On hésite, il y a un peu de voyeurisme derrière tout çà…  (voir des ouvriers travailler dans des conditions difficiles : température insupportable, manque d’oxygène, poussières, couloirs étroits, et…) mais rien de tout ça car nous choisirons finalement la mauvaise agence. Nous avons juste marché pendant deux heures dans une galerie et descendu 2x30m en croisant 5 ouvriers. Une vraie arnaque!! Au point que nous nous sommes faits rembourser le tour (Après une petite gueulante de la part de Seb! Cette fois-ci, il avait raison 😉 ) Petit conseil : évitez l’agence Silver Tours si vous passez par là!! Par contre, nous avons eu de très bons retours de l’agence Koala!

Arrêt aux marché des mineurs (achats de feuilles de coca, dynamite, alcool, cigarettes....)

Dynamite

Un petit shot d'alcool à 90°?

El tio, le dieu/diable protecteur des mines

Sucre

2 Nov

Nous quittons la Paz pour arriver à Sucre, ville classée en 1991 par l’Unesco en raison de son importance historique et de son important héritage architectural colonial.

Également réputée pour sa douceur de vivre, nous y resterons 2 jours, le temps de se reposer et profiter à nouveau du soleil (Nous redescendons à 2780m).I l est très agréable de se balader dans la ville, changement d’atmosphère après la Paz!

Nous tombons amoureux de son marché. Les matins, c’est jus de fruits frais et salades de fruits. Nous sommes trop fans!

Nous avons laissé tomber toutes les visites de musées. Uniquement balades dans la ville. Nous faisons aussi un tour au cimetière de la ville (1er novembre) avant de monter au Mirador. Il faut savoir que le ferveur religieuse est son paroxysme durant ces 3 jours. Les sud américains sont très croyants!

La Paz

30 Oct

De retour à la Paz, cette fois-ci, c’est la dernière fois avant le départ pour Sucre.

La Paz, en quelques mots avant de partir.

La capitale la plus haute du monde est établie entre 3200 et 4000 m soit 800 mètres de dénivelés. Ici, les pauvres vivent en haut (il fait froid) et les riches en bas. La Paz s’étend à perte de vue, dominée par les neiges de l’Illimani (6462m).

La Paz est la capitale financière et administrative du pays et Sucre est la capitale constitutionnelle.

La Paz depuis l'Alto

Iglesia de San Francisco

Quartier dit du marché aux sorcières

Quartier dit du marché aux sorcières où de nombreuses boutiques vendent tous les articles liés aux rites traditionnels : des foetus de lama, herbes médicinales, encens à brûler en hommage à la Pachamama (la Terre-Mère, divinité vénérée par les indigènes Quechua et Aymara). On y trouve aussi les diseurs de bonne aventure (ils lisent dans les feuilles de coca).

Visite du cimetière de la Paz, la veille de la fête des morts.

Ici,  les familles achètent ou louent un espace avec vitre dans les murs du cimetière. Derrière les vitres, on retrouve tous types d’objets (mini bouteilles d’alcool, peluches, vin rouge, etc…), c’est très étrange. En fait, ce sont des attentions laissées par les proches.

La Route de la Mort & les Youngas

28 Oct

Nous voilà en selle pour la route la plus dangereuse au monde, El camino de la muerte… 150 morts par an! Enfin avant qu’ils ne construisent la nouvelle route rejoignant La Paz à Coroico. La route de la mort aujourd’hui, c’est 3500m de dénivelé (de 4700m à 1200m), 3h de descente à vélo !

En 3h, nous sommes passés d’un paysage désertique à  la forêt tropicale. La première partie, une route goudronnée qui nous permet de prendre en main nos VTT. Puis au bout de 20km, la route se transforme en chemin de terre assez étroit. D’un coté, la montagne de l’autre, le ravin! Règle de conduite, on roule à gauche coté ravin, il faut éviter les bus et voitures que l’on peut croiser sur le chemin! :/

On traverse des paysages magnifiques, ambiance tropicale garantie avec cascades et végétation dense.

Depuis la cumbre

Un peu de repos bien mérité à Coroico!

Coroico

Ascencion du Huayna Potosi

26 Oct

A la Paz, nous n’avons pas résisté au Huyana Potosi ! Un sommet de plus de 6000 m considéré comme le plus accessible au monde  (et  pasplus facile ;)) Notre ascension avortée à 5750m :(Prise par le mal des montagnes, impossible d’aller plus loin. Une petite larme versée à l’occasion!

Le Glacier

Un peu de pratique avant l'ascencion

1h du matin, le départ1h du matin, le départ

4h du matin, on capitule

Seulement arrivés ici 😦

Cholitas Wrestling

23 Oct

Les cholitas Wrestling, une attraction populaire de La Paz que nous ne voulions pas manquer sur les bons conseils de Pierrig & Cécile. Merci à vous! Tous les dimanches soirs, des tournois de catch sont organisés dans le quartier del Alto où hommes et cholas (femmes boliviennes en tenue traditionnelle) s’affrontent sans pitié sur le ring. Ambiance bon enfant assurée!

La Paz depuis l'Alto. Tellement impressionnant!!!

Dans les airs

A terre

Dead

Copacabana & Isla del Sol

22 Oct

Et nous voila arrivés en Bolivie!

Une nuit à Copacabana et on file direct à l’Isla del Sol. Il y a deux principaux villages sur l’île, un au Nord et l’autre au Sud. Nous opterons pour celui du Nord qui possède une plage sympa.

A 3634m d’altitude, le Lac Titicaca est la plus haute surface navigable du monde. Avec une longueur de 204 kilomètres et une profondeur pouvant atteindre 284 mètres, le plus grand lac d’Amérique du Sud. Sa surface de 8340 km2 est le triple de celle du lac Léman.

Vue de l’hôtel sur la plage

Vue de l'hôtel sur la cordiliere real

Un petit saut dans le lac titicaca

Début de la balade

Coucher de soleil

Puno & les îles Uros

19 Oct

Après Cuzco, direction Puno, dernière escale avant de quitter le pays. Nous y resterons que très peu de temps, ville moyennement agréable mais c’est le point de départ pou visiter les îles Uros sur le lac Titicaca. Ce sont une quarantaine de petites îles artificielles composées de terre et de roseaux de plusieurs mètres d’épaisseur. Sur chaque îlot vit une communauté dont les revenus proviennent principalement du tourisme et de la pêche. Sympa mais un peu trop touristique à notre goût!

Puno

Direction les îles

Explication pédagogique sur la construction de l'île

Machu Picchu, juste magique!

17 Oct

Direction Aguas Calientes, Pueblo del Machu Picchu via Peru Rail

Un peu de détente avant la visite du Machu Picchu

Thermes à Aguas Calientes

Les 1eres photos au petit matin

Et voilà un rêve de réalisé!

Vue du Huayna Picchu

Descente du Huyana Picchu - Important de ne pas rater la marche 😉

Et une petite dédicace pour tous les tontons!

Notre pote sur le chemin de retour :/

Pas trop attardée à faire le bon focus...

Moray & les salines de Maras

15 Oct

Moray, un ancien centre de recherche agricole inca situé dans la Vallée sacrée des Andes, à 3 500m  au-dessus du niveau de la mer aux environs de Cuzco.

Moray

Situées au cœur de la vallée des Incas à une quarantaine de kilomètres de Cuzco, les salines de Maras abritent des centaines de bassins suspendus en terrasses sur les flancs de la montagne.

Les salines de Maras

Vallée de l'Inca

Cuzco, le nombril du monde Inca

14 Oct

Cuzco fut la capitale de l’empire Inca et aussi le point de départ pour découvrir la vallée sacrée des Incas. De nombreux sites et monuments archéologiques à visiter comme la  forteresse de Sacsayhuaman, le temple sacré Kenko, les Bains de Tambo Machay, le marché typique de Pisac, la forteresse Ollantaytambo et le célèbre Machu Picchu au bord de la rivière Urubamba.

Au final, nous aurons fait de loin les quelques ruines de la forteresse Sacsayhuaman, le marché de Pisac et bien entendu le Machu Picchu 😉 (post à venir)

Quelques photos de la ville….

Plaza de Armas - Vue de la chambre, Hotel Rebolosa

Cuzco

La ville s’étend sur les flans de montagne qui l’entoure, de nombreuses marches monter… Essoufflement assuré à 3400m d’altitude!

Procession

Au pied de la forteresse Sacsayhuamán

El Christo Blanco veille sur Cuzco

Le canyon de Colca

12 Oct

Trek de 2 jours dans le canyon de Colca, le 2ème plus grand canyon du monde.

Nous filons donc vers le terminal terrestre d’Arequipa vers 23h30. Nous passons la nuit dans le bus et à 5h30, nous nous arrêtons au Mirador del Condor où on peut admirer les condors au lever du soleil. Il caille trop, au lieu d’attendre le prochain bus à 9h, nous décidons de continuer le chemin à pied jusqu’à Canaconde. Par chance, un pick up nous prend en stop.

Condors, Mirador del Condor

Arrivés  à Canaconde, l’auberge Pachamama nous donne une carte du canyon et nous indique les itinéraires possibles.
Ce qui nous attend : 7h de marche le 1er jour, une nuit dans l’oasis au fond du canyon et une remontée de 4h le 2nd jour. Notre itinéraire : Cabanaconde – San Juan De Chuccho – Coshiñirwa – Malata  – Oasis   –  Cabanaconde. Distance parcourue : 13km. Nous sommes carbonisés à l’arrivée!

Le canyon et l'oasis

Le canyon

Le retour en bus vers Arequipa se fait en journée ce qui nous permet de profiter du paysage !!! Nous franchissons le col de Patapamba, situé à 4850m d’altitude (soit quasi le Mont-Blanc) et nous sentons très vite les effets de la raréfaction de l’oxygène!

Nous quittons le canyon

Arequipa

9 Oct

Arrivés à  Arequipa, une jolie ville coloniale située au sud du Pérou.

Arequipa est la 2ème plus grande ville du pays et est située à mi altitude (2300m) entre la côte et les hauts plateaux (altiplano 3800m), au pied des volcans Misti, Pichu Picchu et Chachani.

Plaza de Armas

Iglesia San Francisco

Nous y  restons 2/3 jours, le temps de visiter Santa Catalina, le plus grand couvent du monde avec une surface de plus de 20 000m². Le couvent est si vaste qu’on dirait une petite ville dans la ville avec ses patios, cloîtres, maisons particulières, séparés par de petites rues…

Couvent Santa Catalina

Nous en avons aussi profité pour quadriller un peu la ville, se balader au marché central.

Marché central

Nazca

8 Oct

Les lignes de Nazca, déception…?

De Lima, nous n’avons pas réservé notre vol pour survoler les lignes de Nazca, nous avons préféré nous arrêter au Mirador au bord de la Panaméricaine à 30 km de Nazca, puis filer à l’aéroport pour négocier les prix.

Après négociation avec les différentes compagnies sur place, nous abandonnerons l’idée de survoler les figures. Il faut compter environ 100$/ personne pour 30 min de vol + taxes.

L'arbre

Les mains

Direction Paracas & Ica

7 Oct

Visite de la Reserva Nacional de Paracas au petit matin

Playa Roja, Reserva Nacional de Paracas

Huacachina, 32°C.

Enfin l’impression d’être en vacances!

Laguna de Huacachina, une oasis en plein désert

Et voilà le désert!

Premiers jours

4 Oct

Après plus de  24h de voyage  et 2 escales à Londres et Madrid, nous voilà enfin  arrivés à Lima au petit matin.  Direction l’hôtel ! Une vraie petite merveille,  nous sommes perchés dans la végétation en plein cœur du centre historique.

Programme de la journée : visite la ville et planification des prochains jours. Encore quelques interrogations…. La réserve de Paracas ? Surfer sur le sable à Huacachina ? Survoler en avion les lignes de Nazca ? Mais nous nous avons le temps pour réfléchir !  Fini les vacances « marathon », levés aux aurores avec une liste sans fin des musées à visiter et excursions à ne pas manquer :p

Le départ

2 Oct

Aéroport d’Orly quelques heures avant le décollage.

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci Fédé & Eng. de nous avoir accompagnés!

Soirées de départ

30 Sep

Hello tout le monde,


Nous voulions vous remercier pour tous  ceux et celles  qui ont pu venir à ces soirées de départ, cela nous a fait chaud au cœur de vous voir et de partager ce moment ensemble.
Vous trouverez  sur ce lien les photos des soirées. 

En cas de coup de blues,  vous serez là,  nous aussi, on pourra tous  y jeter un coup d’œil 😉
Nous espérons tous vous retrouver à notre soirée de retour dans quelques mois.